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samedi 28 mai 2016

Charbon de canisse/roseau ("canne de provence" ou "Arundo Donax")

Peut-on valoriser les canisses/roseaux sous forme de charbon ?

Depuis que je fais des panneaux de canisse ("Tresser un panneau brise-vue en canisse/roseau") et surtout après avoir fait des fusains ("Fabriquer du charbon de bois, ou des fusains dans son poêle à bois"), c'est une question qui me trottait dans la tête.

La réponse est OUI.

La méthode est exactement la même que pour faire des fusains et en plus, là aussi, il y a une jolie production de gaz combustible.

D'après ce que j'ai trouvé sur le net, on appelle ça du "gaz pauvre", du même type que celui produit par les gazogène des voitures, durant la seconde guerre mondiale.


J'ai donc, simplement, débité des morceaux de canisses que j'ai rangé le mieux possible dans "four de pyrolyse" (il parait que ça s'appelle comme ça : -) fabriqué dans une boite de conserve de collectivité, que j'ai ensuite placé dans mon poêle.

Je laisse ma boite dans le feu toute la nuit.

Le lendemain, les morceaux de roseaux sont devenus du charbon de canisse.

Quand on les "toque", ça fait un bruit légèrement métallique comme le "vrai" charbon de bois.
A l'utilisation, dans le feu, il se comporte comme du charbon de bois, mais en plus fin, tout simplement.

Bien entendu, cette façon de faire ne permet pas de traiter de grosses quantités, ni d'industrialiser le truc, mais à titre particulier, avec une boite par soirée, ça commence à faire une jolie quantité de charbon gratuit pour les grillades de cet été.




Visiblement, je ne suis pas le premier a en avoir l'idée: "Une plante envahissante devient une alternative au charbon de bois"


vendredi 27 mai 2016

Bac à réserve d'eau pour micro pépinière


A la maison, j'ai une micro pépinière, avec des essais de bouture, des plantes récupérées (on dit "arrachées") en convalescence pour vérifier qu'elles reprennent bien, des essais de germination de graine, des arbustes de haies en réserve.
Il y a même eu des essais de légumes en pot (pas vraiment brillant comme résultat ... pour le moment).

Ce qui m'ennuyait, c'est qu'à chaque arrosage, une grande partie de l'eau s'échappait par les trous ou les "trop pleins" des pots directement dans le sol,
pour le plus grand plaisir du chiendent et des mauvaises herbes d'ailleurs.
Et aussi, la fréquence des arrosages nécessaires en été.

J'ai donc eu l'idée de faire des bacs à réserve d'eau, à partir de palette (les pots de fleur pleins, ça pèse) avec un bout de liner de piscine (les premiers essais à base de sac poubelle ou de bâche à peinture n'étaient pas très satisfaisant en terme d'étanchéité) pour servir de fond étanche.

Il suffit de prendre une palette costaud, celle qu'on ne peut pas soulever d'une seule main (dans le métier, ça s'appelle, parait-il, une "lourde").

Avec 4 planches de palette sommairement vissées (j'avais d'abord essayé avec des clous mais ça ne tient pas à la longue), on fait un rebord, tout le tour.

On recouvre le tout d'un morceau de liner, qu'on fait bien rentrer au fond du bac en le pliant comme un paquet cadeau inversé.
Le liner doit bien déborder du contour de planche, de manière à pouvoir être agrafé à l'extérieur (une agrafe à l'intérieur, ça s'appelle "2 trous" : -).


Une fois terminées, les palettes sont disposées "de niveau".
Sinon, merci la gravité, toute l'eau ira du coté le plus bas, et ne sera pas donc correctement répartie entre tous les pots.

L'expérience m'a montré qu'il faut prendre le niveau "en charge", donc je monte carrément sur la palette pour contrôler son niveau dans les 2 sens.

Il ne reste plus qu'à poser les pots dedans.
A l'arrosage, le trop plein d'eau baignera les fonds de pots, gardant le substrat humide.
Attention: ce taux d'hygrométrie ne convient pas à toutes les plantes!
J'ai des plants de chêne et de châtaigniers obtenus par germination d'une graine qui n'aime pas du tout avoir les pieds dans l'eau.
Les feuilles pourrissent rapidement.

Pour savoir quand arroser, il me suffit de regarder le liner entre les pots.
Il est sec comme un coup de trique ? alors il faut arroser.
Généralement tous les 3 ou 4 jours, plus s'il pleut entre temps, les bacs faisant aussi office de récupérateur.

Alors oui, ça va aussi attirer les moustiques.
Dans mon quartier, c'est le moustique tigre qui a remplacé le moustique endémique.
Et le moustique tigre, de la simple terre humide ou la fraîcheur d'un dessous de feuille lui suffit.
Dans ce cas, si je ne veux pas favoriser les moustiques, je devrais non seulement jeter toutes mes plantes, mais aussi abattre mes fruitiers, mes haies, etc...
J'habite à proximité d'un bois de plusieurs hectares littéralement infestés de moustiques tigre, alors ma micro-pépinière de moins de 5m2 ne doit pas faire une grosse différence je présume.



jeudi 26 mai 2016

Échasses avec des boites de conserves de collectivité

Fabriquer des échasses en utilisant des boites de conserve de collectivité et 2 bouts de ficelle:
Ma fille ne connaissait pas du tout, mais dans ma jeunesse (en colonie de vacance) c'était très courant.

Et comme visiblement, elle et ses copines s'amusent beaucoup avec ça, je me suis dit que ça pourrait amuser d'autres enfants.




Il suffit de prendre 2 boites de conserve de collectivités
("Où trouver des boites de conserves de collectivité ?") de faire, dans chacune, 2 trous diamétralement opposés, du coté du fond.

Enfiler un bout de ficelle de l'extérieur vers l'intérieur.
Faire un gros nœud pour empêcher la ficelle de ressortir.

Il ne reste plus qu'à monter sur les boites, tendre la ficelle contre sa jambe... et tenter de marcher sans tomber.






mercredi 25 mai 2016

Coupez systématiquement vos tubes souples (emballages de dentifrice, de cosmétique, etc..) vides, en 2 !!

Je vois régulièrement (par exemple, dans des poubelles renversées par le vent) des tubes souple de dentifrice, de crème pour les mains, de cosmétiques, de mayonnaise, etc... entiers!!
Vides, mais en seul morceau.
Eh oui, quelque part, ça me troue un peu le cul!

Crème pour les mains
Alors que tous le monde nous bassine avec l'écologie, le gaspillage, le respect des ressources, qu'il y a des gens qui manifestent parce qu'on leur prend trop d'argent, (ou qu'on leur en donne pas assez):
il y a encore des gens qui jettent les tubes de dentifrices (par exemple) sans se donner la peine de les couper en 2 d'un simple coup de ciseau, pour utiliser le produit qui reste encore dans le tube.

Sur un tube de dentifrice "vide", j'ai compté encore entre 5 et 10 brossages de dents.
Sur un tube de crème pour les mains, entre 3 et 5 applications.
Sur un tube de mayo, il reste encore une bonne part voire 2
etc ...

Alors évidemment, le gros ermite solitaire au fond des bois, qui ne se lave que les années bissextiles, ne comprend surement pas mon propos (surtout le mot "dentifrice" : - ).
Mais dans un foyer normal, le nombre de tube souple qui défilent tout au long de l'année est rarement négligeable (surtout en terme de prix), en économiser un petit nombre pour aussi peu de contrainte qu'un simple coup de ciseau se justifie, me semble t-il.

Idem sur les bombes de chantilly (ouais, chuis un gros gourmand), quand il n'y a plus de gaz (et donc ça ne peut plus exploser : - ), un coup de couteau (à lame courte et épaisse, genre canif) dans la tole pour l'ouvrir en 2 et il reste encore de la chantilly, et super légère et aérée, à l'intérieur.

dimanche 15 mai 2016

Brûler du papier déchiqueté pour se chauffer.

"Peut-on se chauffer avec du papier déchiqueté et si oui comment ?"
Cette question m'a été posée, par une personne qui venait de lire mon article "Se chauffer en brulant du papier en vrac".
Elle a la possibilité de récupérer, à son travail, de grosses quantité de papier déchiqueté (passé à la déchiqueteuse pour être bien précis) et elle voulait l'utiliser pour se chauffer.
Les différents essais qu'elle avait fait, n'avaient visiblement pas été probants.

N'ayant pas un avis précis sur la question de ces spaghettis de papier, je me suis donc "amusé" à tester ce cas.
J'ai d'abord récupéré un plein sac poubelle, de papier fraîchement sorti d'une déchiqueteuse.

Dans un premier temps, j'ai pensé faire comme pour le papier en vrac, avec mon fameux panier: bof, bof!
C'est difficilement compactable: trop aéré, trop souple, du coup le panier n'est pas bien rempli
La combustion est très rapide et très vive, un peu comme un feu de paille.


Du coup, j'ai testé une méthode que j'avais pourtant jugé peu rentable jusqu'ici: la briquette de papier mouillé.
Dans un seau de maçon de 10 litres, préalablement remplie d'eau, j'ai commencé à plonger de grosses poignées de papier déchiquetés.

Au final, j'ai quasiment fait rentrer la totalité de mon sac poubelle de papier déchiqueté (un vrai tour de magie), dans le seau de 10 litres!

Il semble que découper de cette façon, l'absorption d'eau par le papier soit grandement optimisée, et en forçant très peu, le compactage se fait très facilement.

J'ai laissé tremper juste une nuit, mais je suis sûr qu'1 heure aurait suffit.
Le lendemain, j'ai mis quelques bonnes poignée de "mixture" dans une presse à briquette.
J'ai simplement appuyé de tous mon poids sur les poignées un bon coup,
et histoire de bien les essorer, j'ai posé une bordure en béton sur les poignées pendant quelques minutes à peine.

Si je faisais pas simplement des tests, j'aurais dû récupérer l'eau d'essorage pour le mouillage d'autre papier.

Ensuite, j'ai mis mes briquettes à sécher sur une grille (de four) au soleil.
En quelques minutes, j'ai fait 2 bonnes grosses briquettes.. et demi (y avait pas assez de papier pour en faire 3).

Le séchage au soleil a pris un peu de temps (2 ou 3 jours pour être complètement sec).
Le résultat est une brique assez compacte et bien cohérente.
Sur la photo, on voit quelques spaghettis qui débordent, mais le bloc principal est bien compact.

La combustion se déroule pas mal du tout.
Mieux que sur une briquette faite à du papier déchiré avec un broyeur à végétaux, ou broyé dans l'eau avec un mélangeur à peinture, etc...
Je trouve que ça brûle un peu comme une bûche de copeaux en fait: ça tient le feu et la chaleur un bon moment.

Le fait que le papier soit déjà découpé en petits spaghettis améliore, je pense, l'absorption d'eau et le compactage.

Alors je dirais que quelqu'un qui a la possibilité de récupérer gratuitement de grosses quantités de papier déchiquetés, avec un peu d'organisation (un grand fût plein d'eau dans lequel est immergé le papier tous les soirs. Moulage de briquettes le weekend, Mise en séchage immédiate, ...)
il y a surement moyen de se chauffer gratuitement ou quasiment, sans trop d'effort et sans trop de perte de temps.

En tout cas, c'est à essayer, c'est sûr ( - :


vendredi 13 mai 2016

Moai cubiste en papier (style "Paper toys")

C'est par une sculpture en bois d'un Moai (statue de l'île de Paques) dans le style Cubiste, dont on trouve la photo sur un certain site de voyage (et dont je n'ai pas spécialement les droits de diffusion, c'est pour ça que je n'ose pas l'afficher ici), que je suis arrivé sur ce modèle de paper toys.

Je me suis permis de reprendre le dessin de ce modèle afin d'optimiser la place occupée par les différentes pièces sur la page.

Le but étant que, lors d'une impression homothétique (sur une page A3, A4, etc), la taille des différents éléments soit maximisée.

Une fois le modèle imprimé (ci-dessous), il suffit de découper, de plier et de coller minutieusement (un conseil, ne faites pas comme moi et commencez par faire le plus grand possible : - )
pour obtenir un charmant élément de décoration dépaysant.

Et ensuite, l'étape suivante, c'est de le réaliser en bois : - )