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jeudi 30 juin 2016

Enfile Bas de contention solide dans un tuyau PVC


Ma mère, qui est âgée, doit porter des bas de contention et n'ayant plus la souplesse d'antan, doit utiliser un "enfile bas".
Elle a déjà essayé de nombreux modèles, plus ou moins sophistiqués et le plus pratique, selon elle, est aussi un des plus simples et des moins chers.
Une simple tuile de plastique avec une cordelette, mais le modèle avec une tuile longue.
Avec la tuile courte, elle n'arrive pas à la faire "basculer" au niveau de son talon.

Mais (et oui, y a un "mais", sinon, j'aurais pas fait un article juste pour raconter comment ma mère enfile ses bas de contention!), ce modèle est aussi assez fragile et fini par se fendre au bout de 2 ou 3 mois.

Vous me direz "ça va, pour une dizaine d'euros, tu peux bien lui en payer un neuf tous les 3 mois non ?!".
Évidemment que oui, sauf que:
. ça fait 2 fois déjà qu'on doit changer de boutique, because "désolé, mais on a plus ce modèle dans notre catalogue" ) - :
. c'est tellement simple comme système, qu'il me semblait évident et facile de pouvoir faire pareil, mais en largement plus solide.

Je suis parti des cotes du modèle d'origine que j'ai légèrement augmenté, pensant bien faire.
Finalement, après des essais en "réel-live", ma tuile s'est avérée un peu trop longue et j'ai dû la raccourcir.
J'ai découpé un bout de tube PVC en 100 à la même longueur.
J'ai ensuite mesuré la largeur de la tuile, mesure que j'ai reporté sur le périmètre du tube pour enlever la partie "en trop".

Entre parenthèses, j'ai fait toutes ces découpes avec l'excellente scie japonaise fraîchement achetée chez (oui: "encore ?!") Lidl.
ça va super bien, la coupe est super précise.

Pour aplanir les 2 bordures, j'ai pris le bout de tube dans un étau/établi et "coffré" les 2 bords avec 2 planchettes et des serre-joints à pompe.
Un petit coup de chauffe, de chaque coté, au décapeur thermique et la forme est donnée.

Il ne restait plus qu'à évaser un des 2 bouts.
J'ai utilisé un morceau de grille souple pour retenir le PVC: avec la chauffe il se ramollit et "tombe".
Et pour donner le galbe par l'intérieur, une simple boite de conserve.

La finition consiste à gommer toutes les arêtes vives au papier de verre, sinon les bas vont filer.

Et voila la travail, mamie est ravi de son nouvel enfile chaussette, quasi-incassable.







mardi 28 juin 2016

Tester une batterie acide d'onduleur

Comment je vérifie l'état des batteries des onduleurs que je récupère ?

D'abord, je met la batterie en charge, avec un chargeur de batterie de voiture ou de moto pendant 24 heures.

Entre parenthèses, j'ai un (entre autres) chargeur très surprenant, tout léger, 5€ chez Lidl et qui charge à merveille, même les batteries de diesel.
Je comprend pas trop comment un truc aussi petit et aussi léger peut faire aussi bien son office, mais bon, je suis pas électronicien non plus.

Lorsque je met en charge, je vérifie la tension, non pas sur les pinces du chargeur, mais sur les cosses de la batterie, afin de vérifier que le courant passe bien du chargeur aux cosses.

Il arrive que les pinces et/ou les cosses soient oxydées et du coup, la charge ne parvient pas bien à la batterie.

La tension:
Après 24 heures minimum, je débranche et je vérifie la tension aux bornes de la batterie, elle doit être supérieure à la tension nominale.
Si c'est une batterie 12v, je dois avoir plus de 12v. 13v s'est parfait.

Si la tension n'est pas supérieure à la tension nominale après 24h de charge, inutile d'insister, cette batterie est naze.
Note: Les ferrailleurs rachètent les batteries au poids (il y a encore des gens qui ne le savent pas ! : - )
C'est pour cela qu'une batterie, posée seule sur un trottoir au bord de la route, n'y reste jamais très longtemps.

L'intensité:
Ensuite je teste la charge (ou l'intensité) en branchant un moteur dessus (une de mes visseuses 12v par exemple).
. Si le moteur ne tourne pas du tout ou timidement pour s’arrêter au bout de 5 secondes: la batterie peut encore servir pour alimenter une lampe à LED ou un néon basse consommation, mais pas plus.

Elle est juste un peu moins naze que dans le cas précédent, mais elle est "cliniquement morte".

. Si le moteur tourne correctement, c'est qu'il y a une intensité correcte et qu'elle va me resservir pour bricoler.

Dernièrement, je me suis rendu-compte que je pouvais faire un test équivalent avec des ampoules de phare de voiture qui, elles aussi, nécessitent un bon ampérage pour s'allumer.
L'ampoule s'allume, il y a de l'intensité, elle reste éteinte: batterie naze.

Mais attention, même arrivée à ce stade, la batterie est tout de même "malade".
Il n'y a pas de hasard: dans 99% des cas, les onduleurs sont en panne de la batterie, je n'ai jamais récupéré un onduleur (je dois en être à plus d'une centaine) avec une batterie nickel.
Si par exemple, il est indiquée 7AH sur la batterie, il y a peu de chance qu'elle soit encore capable de délivrer 7A pendant une heure.

Le seul véritable test d'une batterie plomb/acide se fait avec un testeur de batterie professionnel (chez votre garagiste préféré ou chez un revendeur spécialisé).

En branchant simplement les pinces de l'appareil sur les cosses de la batterie, la tension est mesurée et l'aiguille indique directement l'état (OK ou non) pour la gamme de voltage.

En appuyant sur le bouton de test de charge c'est l'intensité qui est mesurée et là aussi l'aiguille indique l'état correct ou non.

Dans le cas de mes batteries de récupération (donc ayant réussi MES tests), pour l'intensité, l'aiguille est généralement dans la partie POK (Pas OK) et en laissant le doigt appuyé sur le bouton de charge, on peut voir l'aiguille continuer à baisser.

Ces batteries ne sont plus en état d'être utilisées pour un onduleur, ou comme batterie de démarrage d'un groupe électrogène par exemple.
La plupart des auto-test au démarrage des onduleurs font un test équivalent.

Les batteries que j'utilise pour mes outils sans fil, même si elles ne réussissent pas le test professionnel, connaissent, tout de même, une seconde vie (et pour certaines depuis plusieurs années) dans mon atelier.



jeudi 16 juin 2016

Se chauffer avec des dosettes souple de café

Le marc de café, que ce soit en dosette souple ou en vrac (non, je ne me vois pas en train d'éventrer des capsules alu ou plastiques) fait un très bon complètement de combustible dans un poêle à bois ou une cheminée.

C'est après avoir lu cet article que je me suis décidé, cet hiver, à tester le chauffage par le café.


J'ai donc collecté nos dosettes de café usagées (ouais, j'ai pas encore testé avec du marc en vrac, façon sciure).

J'ai pris soin de le faire sécher (le café c'est très gras et avec l'humidité, ça fait une superbe terrain de jeu pour les champignons) sur une grille de ventilateur stockée dehors, mais à l'abri de la pluie.


Lorsque j'en ai eu stocké suffisamment pour remplir un panier métallique, hop, au feu.

Je craignais une forte odeur de café durant la combustion: il n'en est rien.
Que ce soit dans la maison ou à l'extérieur, ça ne sent pas spécialement le café.

Pour tout le reste, c'est la même dynamique et quasiment le même rendement que pour le chauffage à la sciure.


Le marc de café fait donc, selon moi, un excellent complément de combustible pour ceux qui se chauffent à la flamme.

Si j'avais, dans mon entourage, un bar, un café ou un restaurant, je pillerais bien ses poubelles pour me chauffer avec.



Complément Novembre 2016

Voici la moitié de notre récolte de dosette usagée (uniquement notre consommation personnelle. Nous ne sommes pas de vrais caféinomanes!) depuis la fin de l'hiver dernier.

En fait, je crois que j'ai un peu trop chargé "la buche" (le panier quoi).

Ce soir là, il a fait bien chaud à la maison (ou alors je l'ai mise trop tôt dans le feu).
Décidément, le café usagé, ça chauffe super bien!
Il est vrai que ça ne fait pas de jolies flammes comme une vrai buche de bois, mais l'efficacité est là!

Encore une fois, non, ça ne sent pas spécialement le café en brulant.





mardi 14 juin 2016

Choisir un bon melon

Alors oui, je sais choisir un bon melon, s'il y en a un dans le cageot (s'il n'y en a pas, je ne les invente pas : - )
Mais s'il y en a plusieurs (des bons), je ne saurais pas vous dire lequel est le meilleur sans l'ouvrir.
Mais si je vous dit que ce melon est bon, il l'est.

Pas de quoi crâner non plus: c'est mon père qui m'avait dit comment faire, il y a des dizaines d'années (Dans sa jeunesse, il avait beaucoup travaillé dans le maraichage). J'ai appris aussi à ma fille, qui, dés l'âge de 8 ans choisissait de bons melons sans se tromper.

Alors par contre, faut pas me demander de choisir un bon ananas, une bonne pastèque ou une bonne mangue: j'en sais rien du tout!

Bon bref, trêve de souvenir de guerre.

Je vois souvent, quand je fais les courses, des gens tâter les melons, d'autres les mirent (c'est pas des œufs ?!), d'autres taper dessus (là je crois que c'est plutôt pour les pastèques non ?).
Encore samedi dernier on m'a demandé "vous avez l'air de savoir les choisir, vous pouvez m'en choisir un bon ?"

La méthode est pourtant simple, à moins d'avoir un problème d'odorat évidemment: il suffit de leur sentir le cul!

Le cul du melon est le point opposé à la queue (jusque là c'est clair ?)
Vous posez vos narines sur le cul du melon et vous aspirez un bon coup par le nez.
Si vous décelez un arrière gout (ou une arrière odeur ?) sucrée: il est bon.
Attention, c'est une odeur subtile, ça ne sent pas la fraise Tagada non plus!
Si vous ne sentez qu'une odeur de terre, de courge ou même de chou, laissez tomber.

Évidemment, même s'il sent bon, mais que la moitié de son écorce est pourrie (noir, gris), essayez d'en trouver un autre ( - :

Si vous n'avez pas d'odorat ou que vous vous versez une jerrycan d'eau de toilette sur la tête tout les matins, demandez à quelqu'un de les choisir pour vous.

Les meilleurs melons (selon moi en tout cas) ne se trouvent malheureusement pas dans les supermarchés puisqu'ils ne rentrent pas dans leurs critères de sélections.
Ce sont les melons fendus par le soleil, souvent vendus à la sauvette dans certains quartiers, et en général pas très cher en plus.
Ceux là, sont quasiment tous sucrés "comme il faut".

jeudi 9 juin 2016

Perceuse sans fil avec accus morts

Comment continuer à utiliser une perceuse/visseuse sans fil dont les accus sont nazes ?
Pour moi ça semblait évident mais ça fait déjà plusieurs personnes qui me regardent avec des yeux ronds quand je leur en parle.
Dernièrement, de mon copain Jacques "Kauzette" D. (respect de son intimité : - ):
"le mec qui inventerait un adaptateur pour utiliser une perceuse sans fil sur le secteur se ferait des couilles en or!"
- "Euh, ça existe déjà, ça s'appelle un transfo, ma couille. (nous sommes très proches : - ). Moi je fais ça aussi avec des batteries de récupération d'onduleur ou de bagnoles"

Alors comme promis, je lui fais un petit article, rien que pour lui

Sur la majeure partie des perceuses (en tout cas toutes celles qu'il m'a été donné de voir: ryobi, bosh, makita, Black et Decker, spit, AEG, métabo, etc..), les contacts électriques, pour les accus, dans la poignée, sont des doubles lamelles.

Il suffit de découper 2 lamelles métalliques aux bonnes dimensions, avec une simple cisaille ou un gros ciseau, dans une boite de conserve par exemple.
Moi je fais ça avec des plaquettes de boitier d'ordinateur: soit les caches d'emplacement de disque dur, soit les caches de slot des emplacements de carte.
Pour la largeur, on calcule pour que ça se cale au mieux pour éviter que ça bouge de trop.
Pour la longueur, mieux vaut calculer de manière à ce que les cosses ne dépassent pas trop de la poignée si possible.

Suivant l'épaisseur de la plaquette et l'écartement des doubles lamelles de contact, il peut être nécessaire de doubler l'épaisseur de la plaquette, en la repliant en 2 (voire 3 ?).

Le fil électrique peut être, soit riveté sur les plaquettes, soit on découpe un petit bitonio dans la plaquette sur lequel on pourra enficher une cosse.
Le mieux est de prendre un double câble électrique noir/rouge pour mieux repérer les polarités.

Sur la perceuse, on repère le contact "+" et le contact "-".
Cela peut-être indiqué sur l'accu, mais dans la négative, s'il est encore un peu chargé, un multimètre digital indiquera un "-" si la polarité est inversée lorsqu'on mesure la tension à ses bornes, et par symétrie, on repère dans la poignée.

Pour éviter le débranchement du fil par arrachage, je l'attache à la poignée.
Suivant les modèles, il y a une fixation pour la dragonne, sinon j'utilise un collier plastique autour de la poignée ou carrément, je noue le câble électrique autour de la poignée.
Prévoir une bonne longueur de fil (2 ou 3 m) minimum pour limiter les contraintes.

Les 2 plaquettes vont chacune dans leur bilame respectif et on rajoute un petit bout de mousse isolante entre les 2 pour éviter un court-circuit.

Il ne reste plus qu'à brancher les 2 cosses de l'autre bout du fil sur une source de courant continu (batterie ou transfo).

L'avantage d'une batterie d'onduleur, c'est qu'il est possible de la porter sur soi, par exemple dans un sacoche accrochée à la ceinture, dans un petit sac à dos, etc...

Pour le branchement sur une batterie de voiture (c'est ce que je fais le plus souvent "à l'atelier", où je ne me déplace pas beaucoup), les pinces croco spéciale cosse de batterie ne sont pas nécessaires: 2 pinces plastiques (style pince à coller de maquettiste) pour coincer les cosses ensemble fonctionnent très bien.

Dans le cas d'un transformateur, celui-ci devra être assez puissant. Comptez 2 ou 3 ampère minimum (à moduler en fonction de la perceuse, prévoir une marge).
"ça fait combien en watt ?" et bien selon la célèbre formule "P = U x I", pour du 12 volts, ça veut dire du 24w ou 36w minimum
"mais moi ma perceuse elle est en 18 volts, ça va marcher sur un transfo 12 volts ?" oui, moins bien qu'avec un transfo 18 volts, mais ça sera utilisable.
Sinon, se procurer ou se fabriquer un transfo 18 volts c'est mieux.

Il y a longtemps, j'ai refait des accus de perceuse en utilisant les kits adéquats.
Malheureusement, quand ce soit les accus d'origine ou ceux "refaits", s'ils ne sont pas utilisés professionnellement (charges et décharges quotidiennes), ils ne durent pas très longtemps (et en vieillissant, j'aime la pérennité : - )

mercredi 8 juin 2016

Embouteillage du matin

Depuis plusieurs années, tous les matins, en sortant de mon village pour aller travailler, j'ai droit (comme beaucoup à cette heure là) à un petit embouteillage, à l'entrée d'un rond point, d'1km de long (940 m pour être précis. L'embouteillage, pas le rond point!) qui me prend entre 10min et un quart d'heure à passer.

Comme tous le monde, d'entrée, un embouteillage ça gonfle.
En plus, le rythme de certains qui avancent d'un coup, pilent, changent de file toutes les 3 minutes, etc...
Encore ce matin, une abrutie en saxo, devant moi, a changé 7 fois de file, a failli se cartonner 2 fois, avec 1 moto et avec 1 scooter (qui passent entre les 2 files de voiture).

J'ai observé que les "professionnels" (camion, taxi, etc..) changeaient peu d'allure, contrairement aux amateurs comme moi qui s’arrête, re-démarre, accélère, freine, etc... au risque d'une faute d'inattention ou d'une mauvaise évaluation des distances et donc d'un accident ou du moins d'une "poussette" avec la voiture de devant.

J'ai essayé quelques fois, en me collant derrière un "pro" d'en copier l'allure et je me suis rendu compte que je pouvais le suivre, simplement "sur le ralenti" en accélérant quasiment pas et en freinant presque pas.

En fait, me semble t-il, ça s'approche de la méthode des sociétés d'autoroute, qui pour fluidifier le gros trafic, limitent la vitesse à 90km/h.

Pour rouler "sur le ralenti" (oui, il y en a qui ne comprennent pas cette expression apparemment), il suffit, à l'arrêt, d'enclencher la 1ère et de relâcher doucement (pour éviter de caler) l'embrayage.
La voiture avance "toute seule" juste avec le ralenti du moteur.

Il arrive, évidemment, d'avoir un écart de plusieurs voitures entre le véhicule devant moi et le mien, mais sur la durée ça reste assez marginal.
Y a parfois un imbécile pour changer de file devant moi, croyant avoir trouvé une file qui avance plus vite que la sienne, et m'obligeant à freiner plus tôt.

Mais dans la majorité du temps, l'avancée est assez régulière et j'ai très peu besoin de freiner.

Tous les chronos que j'ai pu faire sont toujours dans la même fourchette de temps, sauf que sur le ralenti, il y a moins de manipulation à faire et moins de risque.

J'en profite généralement pour passer 1 ou 2 coup de fils;
ou même noter des infos sur mon smartphone (ouais non, là je sais que je fais l'andouille : - )

mardi 7 juin 2016

Installer un éclairage extérieur automatique

 
Après m'être procuré tous le matériel nécessaire , je me suis donc attaqué à l'installation.

(et merci à mon copain, et électricien, Adolphe, pour tous ses précieux conseils!) 

Préparation du Montage:

Avant de grimper à l'échelle, il vaut mieux prendre le temps de tout préparer "au sol":
. Sortir tous les spots de leur belle boite en carton
. Monter les ampoules à LED dans les spots

. Ouvrir le boitier de connexion, démonter le presse-étoupe (le gros boulon plastique), sortir le joint du presse-étoupe et le percer, démonter le serre-câble (le petit pontet plastique).
. Démonter aussi la patte métallique de fixation en U.
On met toutes ces petites pièces de coté pour plus tard.

. Tester le fonctionnement des spots en branchant une prise volante sur le domino.
(même s'ils sont neufs, on est pas à l'abri d'un défaut).
Positionner le réglage de détection d'obscurité sur "Jour" (généralement un dessin de soleil), la sensibilité sur maximum et la durée d'éclairage sur Minimum.Brancher sur une prise de courant.
Dans mon cas, le spot s'allume brièvement au branchement et s'éteint durant quelques secondes, où il ne détecte rien. Après cette petite tempo, si on passe la main devant le détecteur, le spot s'allume et s'éteint au bout de la tempo d'allumage.
Et pour finir le test, en position "Nuit", il doit rien détecter du tout.

C'est là aussi que vous pouvez vous "amuser" à chronométrer le temps d'allumage souhaité par rapport à la position du bouton (le bouton jauge n'est pas vraiment linéaire, ni précis) et à marquer (au marqueur) la position de durée voulue.

Sur le conseil avisé du professionnel sus-cité, les câbles d'alimentation des spots passeront dans le toit, pour éviter de faire des trous au travers des murs extérieurs.
Là, un seul trou dans le plafond pour tirer une ligne du tableau électrique de la maison, dans le toit jusqu'à un boitier de dérivation.
De ce boitier de dérivation, dans le toit donc, partiront les câbles de chaque spot et sortiront en passant sous une tuile.

Première partie du montage:
. Fixer au mur, la patte métallique en U avec un seul tire-fond, dans le trou du milieu (ce qui permettra de modifier l'orientation du spot si nécessaire).
. Dans mon cas, le câble d'alimentation devait passer derrière une gouttière accolée au mur contre le crépis et passer sous les tuiles.
C'est pour ça que je n'ai pas pré-câblé mes spots (contre l'avis d'Adolphe donc : - ).
Avec la rigidité du câble, ça aurait été l'enfer pour récupérer le câblage dans le toit (j'ai quand même essayé sur le 1er spot: - ).
Je passe donc un petit bout de câble sous la tuile pour "retrouver" facilement l'emplacement du spot quand je serais à l'intérieur du toit.

Début du câblage:
Une fois tous les supports fixés et les bouts de câble "repère" placés, je suis passé dans le toit pour tirer tous les câbles d'alimentation entre le boitier de dérivation et chacun des spots.
Mais comment relier 6 câbles d'alimentation de spot à 1 câble d'arrivée ?
<>

Suite du câblage:
Là, j'ai repris ma petite échelle de 5 mètres, tel un bâton de pèlerin et je suis remonté sur chaque support avec un spot et les petites pièces stockées lors du démontage (suivez, prenez des notes).

Dénudation du câble et des fils; Passage du câble dans le boulon et puis le joint du presse-étoupe; Passage du câble dans le trou du boitier; Fixation du serre-câble sur les fils et non pas sur la gaine (elle passe jamais! trop grosse pour les pontets); Mise en place du presse-étoupe avec son joint sur la gaine (là ça passe).

Arrivé à ce point, le spot ne peut plus tomber en bas de l'échelle, il est retenu par son câble d'alimentation: ouf!
Il ne reste plus qu'à brancher les fils au bon endroit et remettre le couvercle du boitier de connexion.
Encore un petit peu d’exercice pour fixer le spot sur sa patte métallique.
A y é: le plus gros du travail est fait....pour ce spot ( - :

Réglage des spots:
. Pour la partie éclairage, je la positionne en visant, à peu prés, le centre de la zone que je souhaite éclairer et je bloque bien les 2 boulons de fixation.
. Pour les détecteurs en revanche, je me suis rendu compte qu'ils ne détectent pas "droit-devant", mais plutôt à 45° vers le bas et sur, environ 100° en largeur.
Du coup, même à 5 mètres de haut, pour qu'ils détectent correctement quelqu'un au sol dans les 3 directions (par opposition au mur évidemment), j'ai dû les positionner quasiment à l'horizontale, voire un peu moins.
Au début, je les avais positionné parallèles au mur et ils ne détectaient quasiment rien
(Je vous dit pas les aller-retour sur l'échelle que je me suis farci avant de comprendre!).

Donc, pour vérifier le réglage sans attendre la nuit noire, on règle en position jour, durée minimum (là, moins c'est long, plus c'est bon, croyez moi!) et on descend de l'échelle pour jouer à cache-cache avec le spot.
Une fois la bonne position du détecteur trouvée, on pense à régler le bouton de durée d'éclairage sur la position marquée tout à l'heure et le bouton de détection du luminosité.
Alors attention: en fonction de la présence d'éclairage public ou non, d'un horizon dégagé ou non, la notion de nuit peut-être drôlement relative.
Chez moi, par exemple, pour se déclencher au crépuscule, le curseur est à fond sur la position "Lune", alors que chez ma mère, il est à un quart de tour en retrait.

Ne rangez pas complètement l'échelle, vous aurez surement encore des petits réglages à faire; enfin moi je fais rarement bien du premier coup ( - :


S'équiper en éclairage extérieur automatique

J'ai récemment dû équiper de système d'éclairage extérieur automatique la maison de ma mère pour
qu'elle se sente plus en sécurité.
Tant qu'à y être,  j'ai taché d'avoir une couverture radar maximum avec une petite dizaine de spot avec détection infrarouge.

Je me suis donc évidemment penché sur les équipements disponibles et le meilleur rapport qualité/prix/pérennité (selon moi évidemment!).

Les spots "modernes" à LED avec radar:
Hors de prix dans les G.S.B. (50€ en moyenne pour un 20W), bien plus abordable sur des sites chinois (à la source donc : - ) du style AliExpress (20aine d'€, FdP compris pour un 20W).
Évidemment la consommation électrique est plutôt légère.
2 défauts (toujours selon moi):
- pas d'ampoule, donc quand ça grille, il faut changer tout le spot (la plupart sont quand même garantie 3 ans).
En cas de soucis, il faut donc démonter/remonter/recâbler un spot (la main d’œuvre n'étant pas prise en compte dans la garantie : - )
J'ai plusieurs amis qui ont "essuyé" les plâtres des premiers modèles. Faut voir comme ils étaient ravis de devoir re-monter bricoler en haut d'une échelle : - ).
Idem si on se trompe dans le choix de la puissance, il faudra démonter/remonter un spot complet.
- la tôle aluminium du boitier me semble un peu fine. Pour un truc qui va rester dehors au soleil, à la pluie, au froid, au vent, je ne suis pas sûr qu'on ait assez de recul sur leur vieillissement.
Mais peut-être sont-ils parfaitement prévu pour tenir...jusqu'au bout de la garantie ?

Les "anciens" projecteurs halogènes avec radar:
Prix défiant toute concurrence (si ça continue, ils vont les offrir pour l'achat d'une ampoule : - ) dans n'importe quelle G.S.B.
Consommation dispendieuse en alimentation électrique (les plus "faibles" ampoules halogène que j'ai pu trouver, c'est du 200w)
Durée dans le temps impressionnante (j'en ai un de monté chez moi depuis plus de 15 ans et il avait déjà passé plus d'une 10aine d'année sur son installation précédente!)
La partie qui vieillit le plus mal étant le boitier de connexion en plastique. Mais je me suis rendu compte que l’emplacement des trous de fixation et de passage de câble sont les mêmes sur les différentes marques/modèles, il est donc possible de vampiriser des pièces sur des spots de récupération.

Les ampoules à LED:
On trouve maintenant à des prix raisonnables (chez AliExpress en tout cas) des ampoules de type R7S (c'est le modèle des ampoules Halogène crayons) à LED.
Il y a une gamme avec 2 rangées de LED que je vous recommande: pour la même puissance électrique consommée, l'éclairage est bien meilleur.
Pour des spots, pas la peine de prendre des modèles d'ampoule LED "Dimmable" (qui supporte les variateurs).
Pour la durée dans le temps, je n'ai pas vraiment de donnée, mais en l'absence de contraintes physiques dues à l'échauffement, je suis plutôt confiant.
De toutes façons, vu le prix, j'ai fait un peu de stock.

J'ai fait quelques essais en commençant par des ampoules LED plutôt costaudes (25w et 20w sur des 118mm): ça éclaire super bien, même si ça ne crame pas autant les rétines qu'une ampoule halogène de 500w.
En même temps, faut savoir ce qu'on veut: éclairer ou brûler les yeux ?!



Pour ce qui est d'éclairer, ça va super bien (pour cet essai, le spot était placé au faîtage d'un hangar à plus de 5m de hauteur) en lumière "blanc froid" (le "blanc chaud" c'est plus jaune).

Du coup, j'ai testé aussi avec des moins puissantes (5w pour des 78mm)
Et dans mon cas (aucun éclairage public alentour, donc quand il fait nuit, il fait nuit), cette puissance éclaire déjà largement assez pour voir ce qu'on fait et donc éviter de trébucher dans un moellon qui traîne ou de se manger un arbre.

Radar séparé ou intégré au spot ?
Le radar séparé se justifie vraiment lorsqu'il doit être déporté de l'éclairage.
J'ai un copain qui, lui, préfère monter des radars séparés sur des spots simples parce qu'il avait eu auparavant des problèmes avec des radars "intégrés" (Sauf que le dernier qu'il a monté comme ça, ne fonctionne plus correctement depuis la dernière pluie, mais ça c'est une autre histoire)
Dans mon cas, le radar séparé, était juste plus compliqué à installer et plus cher au final.
Mais il en va des radars infra-rouge séparés, comme des ampoules à LED, regardez plutôt sur le web (chinois) que dans une G.S.B. pour vous fournir.

Finalement, voila les combinaisons pour lesquelles j'ai opté:
. Pour les éclairages "rapprochés" (portail, passage à pied): Spot halogène petit modèle (ampoule de 78mm) avec radar + ampoule R7S Led de 5w, à 2 rangs de LED. Entre 15 et 20 € le tout
. Pour les éclairages plus larges (fixé au faîtage de la maison pour éclairer la plus grande partie du terrain): spot halogène grand modèle (ampoule de 118mm) +  ampoule R7S Led de 20w ou 25w, à 2 rangs de LED. Maxi 30€
. Pour les éclairages "intermédiaire" (éclairage d'une grande terrasse): spot halogène grand modèle
(ampoule de 118mm) + avec ampoule R7S Led de 10w, à 2 rangs de LED. 20aine d'Euros