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mercredi 27 décembre 2017

Rack de rangement pour la ferraille

Pour mon coté "bricolo métaleux", j'ai tendance à récupérer et à stocker pas mal de ferraille.

Et la ferraille, si c'est pas bien rangé, ça a une forte tendance à devenir bien pénible, lorsqu'on a besoin du petit bout de carrelé, qui se trouve coincé sous le méga tas de tube et autres cornières entassées derrière le garage.

Un jour, las de chercher ce que je savais avoir en stock, j'ai décidé de me faire un rack de rangement de mes différentes longueurs de métal, pour rendre tout ça beaucoup plus disponible.

L'idée m'est venue en passant devant des morceaux d'une vieille et grande rambarde de terrasse.

Bon évidemment, j'ai commencé par faire un truc trop petit, alors il m'a fallu le couper pour en refaire un plus grand ( - :

J'ai coupé le plus gros morceaux en 2 parties de tailles égales.
Avec 4 cornières, j'ai relié ces 2 parties à la façon d'un grand cube.

A mi-distance, en partie basse (avec le recul, j'aurais dû la mettre en partie haute plutôt comme elle est sur la photo: - ), j'ai soudé deux chutes de cette même rambarde.

L'idée est, grâce à ce support intermédiaire, de pouvoir ranger des tubes courts (0,50 m d'un coté, et 1 m de l'autre), alors que sur le reste du rack, la taille minimum des barres est de 1,55.

La structure fait 1,70m de hauteur, 0,95 de large et 1,55 de longueur.

J'ai placé ce rack sur le coté de mon garage, à 1 mètre de la clôture du
voisin.
Ce dégagement permet non seulement de pouvoir passer en cas de problème, mais aussi, au cas où le rack faiblirait, d'avoir une marge pour voir et éviter qu'il ne prenne appui sur la clôture du voisin et ne l'endommage.

Voila, depuis maintenant 3 ans, c'est quasiment comme au magasin: les tubes ronds avec les tubes ronds, les cornières avec les cornières, les tubes carrés avec les tubes carrés, etc.. d'un coup d’œil je trouve ce que je cherche.

jeudi 21 décembre 2017

Tuer les cannes de bambous

Comme ça me turlupinait de ne pas pouvoir agir directement sur les cannes pour tuer les bambous, il a fallu que j'essaye encore un truc (oui, pour rappel à ceux qui ne suivent pas, badigeonner les cannes de bambous avec du désherbant, ne sert pas à grand-chose).


Je me suis demandé si l'injection de désherbant, directement, dans une canne déjà complètement déployée pouvait avoir un effet.
J'ai donc bêtement utilisé une perceuse (sans fil), pour percer un petit trou entre 2 nœuds d'une canne.
Je perce juste sous un nœud pour avoir la meilleure capacité "de stockage".
J'injecte dans la cavité, avec une petite seringue, une dose de désherbant (à base de glyphosate pour ne pas le nommer).

Je précise que je ne suis pas du tout pro-Monsanto.
Mais je dois reconnaître qu'entre du désherbant à base de glyphosate et un désherbant bio, et bien dans le 2ème cas, comme le dit "Sellig", les herbes sont mortes .... de rire (en tout cas, chez moi).

Dans les 1er quinze jours, j'ai constaté sur mes sujets d'expérience, une nécrose, mais juste sur le nœud traité.
Au bout d'1 mois, toute la partie supérieure du bambou, mais seulement au dessus du point d'injection, était nécrosée.

J'ai pensé "bon bé ça marche pas. La circulation de la sève n'est pas favorable".

2 mois plus tard, je suis repassé (par hasard) devant mes sujets d'expérience et là j'ai constaté qu'ils étaient totalement nécrosés.
J'ai gratté (un peu) le pied et le rhizome semble être bien touché lui aussi (mais bon, vu l'aspect naturel des rhizomes, c'est difficile d'être catégorique).

Je n'ai pas (encore) constaté que les cannes avoisinantes soient touchées.

Ce que je peux d'ores et déjà dire, c'est que, par cette méthode d'injection dans une canne déployée, il est possible de tuer les cannes (pour les rhizomes c'est pas encore sûr) et sans avoir à couper la canne.

J'ai trouvé sur le web, la même problématique pour les arbres: des gens qui veulent tuer des arbres sans les tronçonner, et aussi "sans que ça se voit qu'on les a tué".

Dans mon cas, la canne meurt, sèche et reste en place.
Elle ne s'effondre pas au sol, ni ne tombe pas en poussière.
Elle est comme "en arrêt sur image" (mais avec une couleur jaune).
ça peut-être intéressant, dans certains cas, de figer un bosquet de bambou, en évitant qu'il ne continue à tracer des rhizomes ? si quelqu'un a un exemple concret, qu'il n'hésite pas à le dire.









mercredi 29 novembre 2017

Suspensoir à vertèbres

Depuis longtemps, je souffre du dos (moi aussi)  et très souvent (comme un gros bourrin qui bricole et qui ne se ménage pas).
Pour faire simple, il me manque un disque de cartilage à la base de la colonne, et celui à la base de la nuque est bouffé au 3/4.

J'ai fait jusqu'à plus de 10 lumbagos par an et ce, depuis ma lointaine adolescence.
Beaucoup moins depuis qu'un rhumatologue compétent me fait porter des semelles orthopédique (le port de basket toute ma vie a fini par me donner des "pieds plats").

Depuis quelques années, au saut du lit, pendant une bonne demi-heure (plus, si la veille j'ai fait des excès), je marche comme un petit vieux, recroquevillé, le temps que "la mécanique chauffe".
Je suis comme bloqué (douleur surtout) de la base du dos (j'appelle ça "le coup de hache"), surement lié à l'absence du disque de cartilage (y a pas de hasard!).
Après ça, quand c'est chaud, plus de problème ni de blocage, ça repart comme en 40!

Tous ceci est irréversible évidemment, et c'est pas en vieillissant que ça va s'arranger.

Par "réflexe", je recherchais souvent un étirement pour me soulager, mais la barre fixe ne m'a jamais totalement satisfait.
La "charpente" ne se détend jamais complètement puisqu'on doit bien forcer avec les dorsaux, les bras et les mains, pour rester accroché à la barre (surtout quand on fait plus de 90Kg!).

Mon ami Hervé, plus gravement touché que moi, dans sa colonne vertébrale, m'a fait connaitre des instruments d'étirement (type Nubax, Dorylax, Sipho, etc..) très efficaces.

Dans un premier temps, j'ai, évidemment, imaginé me bricoler un ersatz de ces instruments.

Mais finalement, j'ai tenté de reproduire le même effet le plus simplement possible (comme d'habitude) avec des éléments présents dans mon environnement.

Mon "petit bricolage" ayant des effets, plus que, positif sur moi, je me dis qu'il n'est pas impossible que ça soulage d'autres personnes.

J'ai donc utilisé 2 tréteaux de maçon (merci mon Maxou), quelques tubes et de la mousse d'un ancien trampoline (merci Olivier), ainsi qu'un restant de sèche-serviette.


Avec une partie des tubes du sèche serviette, de grosses sections mais de faible épaisseur, j'ai fait 2 barres stabilisatrices, en forme "C", qui solidarisent les 2 tréteaux, en se prenant dans les tubes des extrémités.


Durant mes essais, j'avais eu quelques soucis de stabilité: comme je suis pas petit, je dois déployer les tréteaux à 1m70 pour ne pas toucher le sol.
Du coup, le ratio "largeur des pieds/hauteur" n'est pas favorable.
En les liant entre eux par ces tubes en "C", ça ne bouge plus.

En travers, 2 tubes provenant des supports de filets d'un trampoline cramé, entourés de leur mousse d'origine, sur laquelle j'ai mis 2 mousses isolantes de tuyau de chauffage de récup aussi.

Au milieu de tout ça, je dispose un tabouret pour pouvoir monter aisément.
Voila, c'est fini.

A l'utilisation, je monte sur le tabouret, entre les 2 tréteaux.
C'est pratique toutes ces barres transversales sur les tréteaux de maçon: en cas de lumbago, ça permet de se tenir.
Je passe mes bras par dessus les 2 tubes moussus, que je cale bien sous mes aisselles (légèrement en "V").
Enfin, je me laisse pendre dans le vide (j'ai l'impression d'être un veau coincée par les épaules dans un abreuvoir, je ne sais pas pourquoi ?!).

Pendant que je pendouille, je ressens surtout que ça force sous mes aisselles et l'inconfort de la position, mais rien de spécial au niveau de la colonne vertébrale.
Je reste comme ça quelques secondes, moins d'une minute en tout cas, tellement c'est pas top agréable.

Je repose doucement mes pieds sur le tabouret et je me redresse, doucement aussi, surtout, sans a coup.
Tout aussi doucement, je descend du tabouret, en me tenant aux barres des tréteaux.
Je ne suis pas rhumatologue, mais j'ai le sentiment que mes cartilages sont tout détendus (et attendris ?) et que c'est surtout pas le moment de leur flanquer un grand coup.

Et c'est là que je commence à ressentir les effets: un soulagement partiel (ou total) de mes vertèbres, mais aussi une impression de légèreté, comme si j'avais perdu du poids.

Depuis que je pratique ça, je dors mieux (quasiment plus réveillé par mon dos) et surtout je me réveille mieux: je ne traîne plus ma misère, le matin, en attendant que ma colonne "se réchauffe".

Évidemment que ça ne va pas réparer mon cartilage disparu, et que ça ne redonnera pas non plus de la jeunesse à ma colonne.
Mais ces quelques secondes à pendouiller dans le vide, 2 fois par jour (1 le matin, et 1 le soir) me soulage très fort, durablement pour la journée et, surtout, sans les effets secondaires des médicaments.


Si ça fonctionne pour moi, ça peut surement faire du bien à d'autres aussi.
Thierry avec sa propre version
(et son pelage d'hiver)
Ce n'est ni top esthétique, ni top confortable, c'est clair!
Thierry suspendu à la maison
Mais pour l'investissement et le temps de mise en œuvre par rapport au bien qu'on en retire, ce serait con de ne pas vérifier si c'est bon, aussi, pour vous.

Même ma femme (qui est généralement, de prime abord, très dubitative, quand à mes idées "à la con") a essayé et ressent le "mieux" que ça apporte.




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samedi 11 novembre 2017

Fragmenter un disque dur

Proposition incongrue et contre-nature me direz-vous.
C'est vrai que lorsqu'on cherche ça sur le web, on ne trouve que des infos sur le contraire: la défragmentation.

Alors "mais pourquoi diantre vouloir fragmenter un disque dur volontairement ?" me direz-vous de surcroît.

Dans le cadre de mon "hobby" de torture de disque dur:
"Cloner (dupliquer) gratuitement et facilement un disque dur complet ou une partition",
"Formatage physique d'un Disque dur: préparer ou réparer",
"Faire du ménage sur son disque dur"

j'ai souvent utilisé différents softs qui remplissent de zéro, vérifient la surface, etc...

Mais il m'est arrivé que des disques "validés" ainsi, faillissent (à nouveau) rapidement lors d'une grosse copie (ou non), ou d'une utilisation quelconque, mais "réelle".

De façon quelque peu empirique, mais plus réelle, j'ai tenté de m'assurer de la fiabilité de ces disques durs en faisant de grosses copies, des suppressions en cascade, puis CheckDisk et défragmentation.

Et c'est là, justement, lors de ces défragmentations, que j'ai toujours été quelque peu déçu (en bon "conquérant de l'inutile" !) du faible taux de fragmentation que j'arrivais à générer par mes manipulations de fichiers.

C'est comme ça que j'ai décidé de pondre un petit soft (écrit en WinDev évidemment!) optimisant la fragmentation d'un disque dur.
Dans le même temps, les monceaux de manipulations de fichiers nécessaires permettront de pousser le disque dur dans ses derniers retranchements et s'assurer ainsi de sa fiabilité.

Je vous laisse apprécier le menu
. remplissage du disque avec des fichiers de 1 cluster
. suppression d'un fichier (de 1 cluster) sur 2
. création de fichier de 2 clusters, à concurrence de la place disponible
. suppression d'un fichier (de 2 clusters) sur 2
. création de fichier de 3 clusters, à concurrence de la place disponible.

Là, le disque est bien mûr pour une vrai défragmentation où ça va mouliner sévère.

Évidemment, on ne parle ici que des disques dur à plateau (pas de disque SSD, pas de clé USB, etc...) formaté sous Windows (sous Linux pas de vrai notion de fragmentation).

Mon programme de fragmentation est à votre disposition sur mon site chez Free.

(Dernière minute)
J'ai finalement poussé le vice, dans mon petit outil, jusqu'à des fichiers de 5 clusters.
Le résultat est une fragmentation, visiblement, plus marquée.
Je n'avais, personnellement, jamais vu la défragmentation de windows, afficher une "phase" supérieure à 2. Là, je vois le défragmenteur indiquer "Phase 9" !!
Entre temps, j'ai vu 2 disques "branlants" faire des erreurs d'écriture, ou se déconnecter, durant les phases de création de fichier: là au moins je suis sûr: ces disques sont cuits.

Je pense que l'objectif atteint: ça éprouve bien les disques durs ( - :

Etabli/servante de bricolage extérieur


Un plan de travail grand, solide, à la bonne hauteur et qui soit déplaçable; je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que c'est bien sympa pour bricoler.

J'avais besoin (envie ?) d'un vaste plan de travail, qui puisse "coucher" dehors, que je puisse déplacer facilement et aussi avec des espaces de rangement.

En même temps, qui dit "rangement dehors" dit "amoncellement de feuille" et autres sables et terres, amenés par le vent et la pluie.
D'où l'idée d'utiliser des grilles pour les espaces de rangement.

Je suis parti d'une porte métallique de récupération (merci maxou!).

Sur les dimensions de cette porte, j'ai retaillé 2 grandes et solides grilles, dans un cadre, qui traînaient sur mon terrain.
Ensuite, j'ai relié ces 3 éléments en soudant 4 jambes en grosse cornières, aux 4 angles.

La hauteur finale du plateau (90 cm) est calculée pour moi (je fais 1,83m) et en tenant compte de la hauteur des roulettes évidemment.

Le cadre inférieur a été équipé de 4 grosses roulettes, genre pour gros conteneurs de poubelle, avec le même type de fixation que pour mes "îlots d'atelier".

L'ensemble est assez lourd, et donc stable, mais se déplace relativement facilement.


Le tout a été peint avec de la vieille (plus de 35 ans : - ) peinture à voiture, afin de résister quelque peu aux intempéries.

Au final, cela se révèle être très pratique et surtout confortable pour bricoler en extérieur (à l'intérieur aussi).

Bien évidemment, à peine fini, ce super établi m'a déjà été kidnappée par ma fille pour faire de la peinture à la bombe ( - :

vendredi 10 novembre 2017

Billot à fendre le bois, durable et efficace

Le billot pour fendre le bois, le modèle ancestral (le gros bloc de bois posé au sol) n'a jamais été vraiment mon copain.

Déjà, j'ai longtemps été allergique à la fente du bois à la hache ou au merlin.
Le peu que j'avais pratiqué:
- soit le merlin se plantait dans la bûche sans la fendre (le plus souvent),
- soit il passait à travers comme dans du beurre pour se planter (et les 2 morceaux de bûche se barraient à "perpette les olivettes" histoire de me faire courir encore un peu), bien comme il faut, dans le billot.

S'en suivait 1/4 d'heure, 20 minutes d'empoignades avec le billot ou avec la bûche, pour tenter de récupérer ma hache.

J'avais aussi tenté le coin à fendre, avec le merlin ou une longue masse.
Là, quand je ne loupais pas le coin (donc 1 fois sur 3), je le prenais sur un angle et pffiiou il partait comme un suppositoire à la glycérine dans les WC, dans une direction aléatoire.
Je sais pas comment je l'ai jamais pris dans la figure (dans les chevilles, oui, plein de fois)

Mais là, je me suis réconcilié, il y a quelques temps, avec la pratique du coin à fendre, grâce au blog d'une nana qui explique sa façon de faire avec une masse plutôt qu'un merlin.
J'ai essayé sa méthode et effectivement, j'ai été bluffé comme ça fonctionne bien et comme c'est efficace.

Mais ça reste un peu plus long à faire, que les mecs qu'on voit sur YouTube, qui fendent leur bûche d'un seul coup de hache.

Pour le merlin, en revanche, je dois être trop con, parce que, jusqu'à récemment, je n'y arrivais décidément pas (heureusement que mon copain Thierry a une fendeuse hydraulique : - ) à fendre correctement mes bûches.

Voici, selon moi, les défauts majeurs du billot en bois ancestral:

. quand la hache se plante dedans, c'est l'enfer pour l'en extraire

. à force de prendre de grand coup de hache sur la tête, c'est le billot qui finit par partir en morceau.
On peut aussi, évidemment, utiliser du bois super costaud pour faire son billot, mais par chez moi, ça court pas les champ, les grosses billes de bois en ébène ou en chêne.

. la bille de bois, posée au sol, fini par pourrir par le bas.
J'avais déjà solutionné ça, en la fixant, par de gros tire-fond, sur une jante de bagnole.

. quand la bûche se fend, les 2 bouts de bûche s'envolent à toute vitesse dans des directions opposées, et le plus loin possible évidemment : va chercher, penches toi, encore et encore, merci pour mon dos.

Sur YouTube, certains utilisent un pneu, une chaîne, une sangle, et ensuite, on les voit couper du bois avec une telle facilité que je me demande toujours si ce sont des Jedï avec une hache laser, ou s'il se chauffe avec du balsa ( - :

Je me suis demandé "quelle matière pourrait prendre des grands coups de hache, sans laisser rentrer la hache et sans l'émousser aussi ?". ouais parce que l'acier ou le granit, c'est pas l'idée.

Et là, je me suis rappelé mon (épuisante) expérience avec le revêtement d'aire de jeu en copeaux de pneu.

Ni une, ni deux, j'ai pris un morceau de revêtement d'aire de jeu et je me suis mis à lui donner de grands coups de hache bien affûtée.
Non seulement, la hache rebondit à peine (je m'attendais à pire), mais les coups de hache ne laissent quasiment pas de trace, et encore moins de coupure.
Du coup, j'ai tenté l'expérience sur un bout de bande de roulement de pneu de bagnole: pareil, sauf que ça rebondit encore moins.

Alors maintenant, je met mon morceau de "revêtement d'aire de jeu" sur quoi ?

Un vieux cadre métallique de récup (apparemment, quelqu'un qui a essayé, puis abandonné, de faire une table basse ?) qui traînait dans mon garage.
J'avais aussi pensé à le mettre directement sur un billot de bois existant, mais je n'ai pas encore trouvé de moyen de fixation efficace.
Simplement posée, au bout de quelques coups, la plaque finit par avoir tellement bougé, qu'elle tombe.


Quelle est la bonne hauteur pour un billot ?
J'ai envie de dire "comme vous le sentez". Sur le web, j'ai trouvé plusieurs courant de pensée sur ce sujet.
Personnellement, la bonne hauteur est légèrement en dessous de mon entrejambe.
Plus précisément, c'est la hauteur de mes mains lorsque je laisse pendre mes bras.
En ce qui me concerne, c'est la position où je me sens le mieux avec le plus de puissance pour fendre une bûche.
Comme mon cadre  métallique est un peu petit pour moi, j'ai empilé plusieurs plaques de revêtement d'aire de jeu.

Et maintenant, comme limiter la fuite des bûches ?
Et bien, disposant d'un billot carré, j'ai d'abord placé 2 palettes, une de chaque coté, et derrière, un bout de grille.
Le tout fixé avec une simple sangle.
Je tacherais de faire moins caraque plus tard.
Par la suite, j'ai retaillé 3 palettes, ça fait moins moche.

A l'utilisation, il arrive encore, anecdotiquement, que des bouts de bûches s'échappent en passant par dessus les cotés, mais ça reste anecdotique.
La plupart du temps, les morceaux de bûches restent dans leur enclos et je n'ai plus besoin de me baisser pour les ramasser ("eau pue thym que c'est cool ça!!")

Un effet (sur moi en tout cas) que je n'avais absolument pas intuité, avec mon nouveau billot, c'est que je suis beaucoup plus efficace:
je tape plus fort avec la hache et du coup, je subis moins d'échec: beaucoup plus de bûches fendues du premier coup.


Je pense que c'est lié à un mécanisme psychologique: l'utilisation de ce type de billot supprime un "frein" dans la tête du style
.  "si tu te plante trop fort dans le billot , tu va encore galérer une heure",
ou "si les bûches partent trop vite, tu vas encore aller les chercher à Cuges".

Non là, je donne vraiment tout sur le coup de hache, et paradoxalement, c'est moins fatiguant ou tout du moins plus valorisant de fendre quasiment du premier coup.

Le simple fait d'avoir garé ma voiture dans l'axe de la hache, m'a fait percuter qu'une simple pensée furtive ("si la hache décroche, j'explose la voiture") me faisait taper moins fort, et de nouveau, j'avais du mal a fendre du premier coup.

J'ai déplacé la voiture et je me suis remis à faire de l’abattage de bûche.

Alors attention: encore une fois, pas de miracle!
Les bûches contenant un nœud ne se fendent toujours pas.
Pour elles c'est mort.
C'est soit la fendeuse hydraulique de titi, soit la tronçonneuse ou la scie, mais je ne peux toujours pas les fendre au merlin (désolé pour ceux qui en ont rêvé).

jeudi 9 novembre 2017

Réparation de mes rallonges électriques

Comme tout ceux qui bricolent un peu sérieusement (de surcroit avec une femme qui bricole aussi : - ), je dois souvent réparer des coupures (plus ou moins profondes) sur des rallonges électriques, sans compter les rallonges que je récupère (coupées aussi en général).

Combien de fois ais-je entendu:
- "Et pourquoi tu met pas directement une prise ? tu raccourcis la rallonge mais tu perds pas beaucoup"
- "Et pourquoi tu met pas simplement un domino/sucre ?" alors ça c'est ce que je fais dans l'urgence (c'est à dire tout le temps) et que je laisse généralement un bon moment.

Les 3 types de coupures sur la même rallonge
Jusqu'à ce que ça m'énerve que la rallonge se bloque, au moment de l'enrouler, justement sur un domino.

Et quand la foudre me prend, je remplace mes dominos par des épissures (voir la définition précise dans Wikipédia).

Pour ce faire, j'utilise de la gaine thermorétractable (de différentes tailles), un fer à souder et du fil d'étain, une pince coupante, un réglé, une paire de ciseau, un décapeur thermique  (ou plus exactement un chalumeau à air chaud chinois).


Je vois principalement 3 types de réparations à faire sur mes rallonges (par ordre croissant de gravité):

. la gaine principale, et elle seule, est entaillée.
L'isolant des fils électriques n'a pas été touché.
En attendant, je met généralement un bout de scotch alu.
Puis je "profite" d'une réparation d'une coupure complète du cable, pour glisser un morceau de gaine thermorétractable à la place du scotch alu.


. la coupure atteint aussi l'isolant d'un ou plusieurs fils

Là, j'essaye d'éviter de sectionner complètement (si un seul fil est touché).
Je répare juste l'isolant du(des) fil(s) en enroulant autour du ruban auto-vulcanisant (on dit aussi "auto-amalgamant").

Par dessus, je place un bout de gaine thermorétractable qui fait la longueur du dénudage, pour compenser l'épaisseur de la gaine du câble.
Et encore dessus, un bout de gaine thermo qui dépasse de 1cm minimum de chaque coté du "dénudage".


Si je suis vraiment contraint de sectionner complètement, voir ci-après.

. le câble est partiellement ou totalement sectionné

Pour commencer, suivant l'état de la coupure, je (re) sectionne proprement pour pouvoir travailler sur une base saine.
Je dénude la gaine des 2 bouts de câble; d'un coté sur 5 cm minimum, de l'autre sur 2 cm (ou 3 : - )

J'ai jamais trop été foutu de dénuder un câble au couteau ou au cutter, sans entamer les fils dessous.
J'utilise une pince à dénuder, toute simple, prévue pour ça (merci à mon copain Adolphe l'électricien).


Ensuite je dénude les fils électriques, de 1 cm chacun: la soudure se fera donc sur 1 cm.


On trouve (sur le web) plusieurs écoles pour souder les fils:
il y a ceux qui les entremêlent (ils entrecroisent les brins des fils), ceux qui font 2 boucles l'une dans l'autre, ceux qui entortillent les fils, avant de les souder.
Et puis, il y a ceux (les plus courants) qui les étament d'abord avant de les souder côte à côte.

Les 3 premières méthodes sont certainement les plus solides, mais elles demandent de faire plus chauffer le cuivre lors de la soudure, car il y a plus de matière à amener à la température pour la fusion du plomb.

Alors que pour la dernière méthode, en étamant séparément les 2 fils à l'avance, on réduit beaucoup le temps de chauffe de chacun des fils.

En quoi est-ce gênant de trop chauffer ?

Et bien, quand on a enfilé un bout de gaine thermorétractable sur l'un des fils, si ce fils chauffe trop, la gaine thermo va chauffer aussi (le cuivre est un excellent conducteur de chaleur aussi) et donc se rétracter alors qu'elle n'est pas à sa place définitive: et là, on est bon pour tout recommencer.

Donc, personnellement, j'étame d'abord tous mes bouts de fil électrique.

Ensuite j'enfile sur le câble, mes bouts de gaine thermorétractable: un de 6 cm (la taille du dénudage du câble), un de 8cm (la taille du dénudage plus 2 cm).

Sur les fils électriques "longs", j'enfile une gaine thermo de 3 cm: la soudure fait 1 cm et la gaine dépasse d'au moins 1cm de chaque coté.
Par sécurité, on peut doubler ces gaines là (une pointe dans la soudure peut finir par perforer la gaine).

Je soude les fils de cuivre en côte à côte en m'aidant d'une pince étau (ou parfois d'un étau) pour tenir l'un des 2 bouts.

Au besoin, je rectifie la soudure au moyen d'un petit marteau, si elle présente des boursouflures ou des pointes.

Tant que j'y suis, je vérifie maintenant, à l’ohmmètre, que le courant passe bien d'un bout à l'autre de ma rallonge.
Sinon, c'est maintenant qu'il fait s'en préoccuper.

Une fois les soudures bien refroidies (et j'insiste bien, sinon la gaine se rétracte vite quand on la glisse par dessus la soudure avant d'être en place correctement), je met en place la gaine thermo (elle dépasse de 1 cm de chaque coté de la soudure).
Et je la rétracte au décapeur thermique.

Je préfère le décapeur thermique au briquet parce qu'avec un briquet, il m'est déjà arrivé de brûler la gaine et/ou l'enrobage du fil, ou une autre fois la rétraction fut trop violente et la gaine thermo s'est déchirée.

Une fois que j'ai fait tous les fils, je m'occupe du câble.

Pour combler l'épaisseur de gaine manquante, soit je remet un morceau de gaine, soit je comble avec un bout de mousse ou de plastique quelconque, ou un petit bout de chambre à air.

Le plus souvent, je place un premier bout de gaine thermo qui fait l'espace entre les 2 câbles. Hop, on rétracte au décapeur thermique.
La rallonge "du haut" réparée


Je met en place le dernier morceau de gaine thermo,  pour qu'elle dépasse de 1cm sur le câble de chaque coté et je la rétracte.

Et voila, une nouvelle rallonge opérationnelle qui ne demande qu'à travailler.




jeudi 21 septembre 2017

Convertisseur de PDF Libre

J'ai eu besoin de convertir des fichiers PDF.

Je n'ai trouvé que des outils "en ligne", plus ou moins contraignants en terme de publicité et/ou d'inscription obligatoire (tout ce que j'aime).

Mais c'est surtout en terme de fonctionnalités proposée que j'ai trouvé ça un peu léger.

Je voulais convertir un document PDF de plusieurs pages, en un seul fichier image contenant toutes les pages, les unes sous les autres, et en évitant de convertir une des pages du document d'origine.

Alors, hop, sur un coin de table avec (le super) WinDev, j'ai pondu, en vitesse, mon petit outil, sans prétention (comme dab), de conversion avec les fonctionnalités qu'il me fallait:
Convertir toutes les pages dans le même document, les unes sous les autres.

Tant que j'y étais, j'ai paramétré le choix du format d'image de sortie, la possibilité de faire un fichier image par page, de mettre les pages cotes à cotes, de convertir au format texte, ...

Ensuite je me suis dit que s'il y a autant de site en ligne pour faire ça, c'est qu'il doit y avoir un besoin.
Alors hop (encore une fois : - ), je met mon petit outil à disposition de tous, librement sur mon site chez Free.