Rechercher dans ce blog

mardi 29 décembre 2015

Economiser (ou plutôt "Eviter de gaspiller") le baume à lèvre.


Si, comme moi, vous utilisez pas mal de tube de baume à lèvre dans un hiver: vous êtes vous déjà amusé à mesurer la quantité de produit restant dans le tube, lorsqu'il est devenu inaccessible à vos lèvres ?
Suivant les marques et les modèles, plus d'1 quart de "matière" reste encore dans le tube lorsque vous le jetez (ouais, moi aussi ça m'a énervé! : -)

Depuis longtemps, ma compagne à l'habitude d'utiliser jusqu'au bout ses tubes de baume à lèvres en utilisant un tige, le manche d'une petite cuillère, etc.. pour aller curer cette partie du baume ("m'enfin évidemment! sinon t'as vu ce que tu jettes ?!")

Et moi, évidemment, c'est toujours quand j'ai rien sous la main que je suis arrivé au fond du tube : - )
Donc, depuis longtemps, je m'efforce d'être prévoyant et d'avoir toujours un tube d'avance (dans la boite à gant de la voiture, au fond de mon sac, etc..)

curage d'un tube
Tube vide
Mais depuis peu, je ne jette plus le tube vide et le ramène religieusement à la maison pour le stocker avec ses petits camarades, tout aussi vides.

Lorsque j'en ai un petit stock je m'attelle à curer la matière restante au fond du tube et la stocker dans un petit pot (récupération d'un pot de cosmétique vide).





Visiblement, la matière utilisée ne semble pas trop sensible au vieillissement, j'en ai jamais vu un pourrir ou moisir ?! (C'est beau le Bio!)

Après il suffit de prendre une noisette de baume avec son doigt et de le passer sur ses lèvres.


une vingtaine de "fond de tube"..

dimanche 13 décembre 2015

Améliorer le tirage et le rendement de votre chauffage au bois.


Peu après l'allumage
Vous avez un chauffage à bois (cheminée, poêle) et le tirage n'est pas terrible ?
Par hasard (encore une fois ?) je suis tombé sur une astuce intéressante.
(ça se dit "tomber sur une astuce" ?)

Pour tenter quelque chose (qui n'a absolument, mais alors, rien à voir, au contraire, avec une amélioration du tirage) j'ai rempli mon poêle, mais avec des bouts de bûche de 20 cm de long (d'habitude, j'utilise des bûches en 40cm à plat) mais posés à la verticale.
ça s'empire

Là, j'ai constaté et très rapidement, une accélération du tirage de mon poêle (qui n'a déjà pas besoin de ça!).

A un moment je me suis même demandé si je ne devrais pas étouffer le feu pour éviter une grosse catastrophe (voir mon article sur "éteindre un feu").

Finalement, en fermant toutes les entrées d'air du poêle et en mettant la VMC à fond, j'ai suis arrivé à maîtriser la flambée pour attendre tranquillement jusqu'à ce que le combustible s'épuise.
Il commence à faire très chaud

Après coup, je me suis rappelé cette vidéo sur la "bûche suédoise" où, pour optimiser la cuisson d'une casserole de survivaliste, une bûche est coupée en 4 dans le sens de la longueur; les 4 morceaux sont disposés à la verticale et le feu est allumé au centre des bûches.

Apparemment, la position des 4 morceaux de bûche (dans la vidéo) force la convection et un flux d'air supplémentaire qui augment grandement le tirage et le rendement du feu.

Il faut que je le calme. Je met le VMC à fond.
Dans mon cas, la petite dizaine de bûche côte à côte a provoqué une méga-combustion comme si j'avais une dizaine de brûleur à gaz.
Donc, chez moi, je le ferais plus, c'est promis : - )

Mais, du coup, je me suis dit que quelqu'un qui aurait un problème de rendement ou simplement de tirage sur son chauffage au bois, n'aurait qu'à utiliser cette disposition des bûches pour améliorer salement son rendement.

Enfin comme dab, si ça peut servir ne serait-ce qu'à 1 personne ou 2, je serais content.
ça commence à se calmer



Commentez cet article sans hésitation et surtout faites moi part de vos retours d'expérience. Merci.

samedi 12 décembre 2015

Gouge à poireau sauvage "spéciale feignant"

 

Non ce n'est pas une arme, mais un outil!
Dans ma région (et dans mon propre terrain) il y a pas mal de poireaux sauvages et c'est délicieux, aussi bien en condiment qu'en légumes.
Seulement voila, c'est un peu fatiguant pour le dos de se baisser pour les sortir du sol et les ramasser.

Alors pour les sortir du sol facilement (quasiment du premier coup) sans avoir à se baisser, je me suis fabriqué une gouge "spéciale feignant".
Un ami à qui je l'avais prêtè, m'a dit qu'elle était aussi très efficace pour les asperges, mais personnellement je pratique peu.

Matériel nécessaire:
. 2 fers de motoculteurs
. un bout de tube rond
. 4 petits bouts de fer plats
. un morceau de Fishbone, en alu, de planche à voile pour faire le manche.

J'ai légèrement retaillé le dessus des fers de motoculteurs (après les avoir détrempé dans mon poêle à bois et détordus à la masse) pour leur donner une forme légèrement recourbée, un peu comme une corne.
Le bout de tube rond (que j'ai, au préalable, ovaliser pour que le tube en alu rentre bien dedans) est soudé entre 2 fers plats parallèles, bien au centre.
De chaque cotés, je soude les fers de motoculteurs, pour former, donc, un rectangle avec un rond/ovale qui dépasse au milieu.
Les 2 fers plats restants sont soudés de chaque coté du tube rond, perpendiculaires aux 2 autres, pour servir de pédale pour enfoncer la gouge et de pivot pour l'arrachage.
J'ai retrempé le tout, à l'huile de vidange, pour l'endurcir et le protéger
Et enfin j'ai fixé le manche en alu qui tient avec un rivet pop.

Quand c'est la saison, je pose ma gouge 3 ou 4 centimètres en retrait de la tige du poireau sauvage.
Avec le pied, j'appuie sur un des fers plats qui sert de pédale. La gouge s'enfonce toute seule dans le sol sous l'effet de mon poids.
Je tire le manche en arrière, les "pédales" servent alors de pivot permettant d'extraire une carotte de terre rectangulaire contenant (généralement) le poireau sauvage.

La carotte de terre tient suffisamment pour qu'en remontant la gouge, je puisse l'attraper, sans avoir à me baisser et casser la motte avec mes mains et sortir le(s) poireau(x).
Gros plan sur la partie qui s'enfonce dans la terre


mardi 8 décembre 2015

Soigner, réparer les crevasses de l'épiderme (principalement sur les mains) simplement et pas cher


Comme je l'explique dans mon document "Réparer ses mains", je passe généralement l'hiver avec les mains abimés (lavages fréquents en semaine, travail en plein air le week-end).

Et, comme je l'indique aussi, pour les grosses crevasses (généralement au bout des doigts, au bord des ongles, surtout les pouces) j'utilisais un pansement liquide.

J'ai testé à peu prés tout ce que j'ai pu trouvé en pharmacie et en grande surface.
Je ne citerais pas de marque, ni de modèle, mais le plus efficace, très loin devant les autres, est une petite fiole en verre de 3.25 ml qui s'applique avec le petit pinceau contenu dans le bouchon.
Oui, exactement comme du vernis à ongle.

Et c'est d'ailleurs ce qui m'avait donné l'idée d'essayer de soigner mes crevasses directement avec du vernis à ongle, mais je n'avais jamais fait le test "en réel".
Dernièrement et avec l'arrivée des premiers froids, j'ai sauté le pas et emprunté, à ma compagne, un de ses vernis à ongle incolore.

D'abord un bon nettoyage des mains, voire un petit coup de désinfectant pour bien aseptiser la(es) plaie(s). Ensuite, bien sécher la peau pour que le vernis adhère mieux.
Et hop, par dessus (et un peu dedans aussi) la crevasse, un coup de vernis à ongle.
La plaie se trouve ainsi protégée sous un film protecteur et la nature fait le reste.

J'aurais cru que le vernis à ongle picote (encore) plus que le pansement anti-crevasse, alors qu'en fait c'est le contraire: Le vernis ne "pique" quasiment pas (alors que le pansement liquide voui!).

Dans mon cas (en tout cas), la réparation de la crevasse se déroule aussi bien et aussi vite qu'avec ce pansement liquide d'une marque très connue.

La différence ?
. La disponibilité:
- Dans mon "quartier", je ne trouve "mon" pansement liquide, que dans une seule chaine de super marché (même pas en pharmacie ??). Les autres n'ayant que des pansements liquides en spray (pas efficace du tout).
- Le vernis à ongle, y en a partout.

. Le prix:
- Pansement liquide (même sur le Web), une 10aine d'euros les 3,25 ML
- Vernis à ongle incolore: 1,5€ les 10 ML.


lundi 7 décembre 2015

Eteindre ou calmer sérieusement un feu de cheminée

Je parle d'un feu qui ne se calme pas même si on coupe toutes les arrivées d'air du foyer, et qu'on met la VMC de la maison à fond pour créer une dépression d'air et le priver encore plus d'air.

Une astuce d'un ami, ancien pompier (merci dédé), qui m'avait expliqué comment éteindre un feu ou calmer un feu de cheminée ou de poêle qui prend des proportions dangereuses (par exemple, quand on a trop remplit et que tous le bois s’enflamme d'un coup).
Cela m'a déjà bien servi une fois ou deux, quand je fais des "expériences" ("à la con") dans mon poêle (ouais, j'ai pas fait de photo, dans ces moments là on y pense pas trop).

Surtout pas d'eau évidemment.
Les éléments métalliques (et la vitre) très chauds ne résisteraient pas bien au brusque changement de température (on parle de "Choc Thermique"), ou, au minimum, se déformeraient.

Éviter aussi l'extincteur autant que possible, ça fait négligé de mettre un coup d'extincteur au milieu du salon (j'ai testé au milieu du bois à coté de chez moi, avec un extincteur à poudre: Londres en 3 secondes! : - )

En fait, il suffit de toujours avoir un (ou 2 ou 3, suivant la taille du foyer) seau(x) de sable à disposition (du style sur la terrasse, mais au sec. Suivant la température du feu, l'humidité peut provoquer un choc thermique et aussi un souffle genre explosion).

A l'aide d'une bonne petite pelle (petite pelle creuse comme dans les confiseries), ou carrément en balançant directement le seau, recouvrir le feu avec du sable pour l'étouffer.

Après on laisse bien refroidir, le cas échéant, par sécurité, on remet un 2ème seau de sable.

Le lendemain (quand on est sûr que c'est bien froid), il ne reste plus qu'à nettoyer.

Je dois dire que c'est beaucoup plus sympa de retirer (même) 2 seaux de sable de son poêle que de nettoyer sa maison après un incendie (j'ai déjà aidé quelqu'un après un incendie de cheminée, c'est franchement pas rigolo du tout!).

Bon, j'ai quand même un extincteur dans la maison, on ne sait jamais ( - :

vendredi 20 novembre 2015

Réparer la fixation de l'essuie-glace arrière d'une Peugeot 307 Break.

Les pattes du support de mon essuie-glace arrière se sont cassées (parait-il, problème endémique des Peugeot 307 break).
Je m'en suis rendu compte parce que l'essuie glace ne nettoyait plus le milieu du pare-brise arrière (seuls les cotés étaient dégagés): avec l'habillage du hayon, on ne voit pas directement le moteur.
Et, bien évidemment, il n'est pas possible d'acheter uniquement le support plastique. Il faut acheter tout le moteur complet pour la modique somme de plus de 100€ HT, etc, etc.

Sur les 3 pattes du support PVC, 2 sont cassées.
J'ai d'abord tenté de les coller avec de la colle bi-composant en ayant rajouté des renforts collés aussi: ça a tenu 1 petit mois.
J'ai ensuite tenté la soudure plastique: ça a tenu un peu plus longtemps, mais à fini par re-casser aussi.
A chaque fois, suppression des 3 rivets alu "qui ont une taille spéciale" et rachat de 3 rivets (10€ le lot de 3 rivets : - )
Une astuce au passage: les chevilles Molly remplacent allègrement et pour bien moins cher ces fixations par rivets.

J'ai enfin tenté de le faire tenir avec des colliers.
Le premier essai tenait bien, mais le moteur s'est déplacé au niveau de l'axe de l'essuie-glace: il a reculé vers l'intérieur.
Malgré un beau tramage de collier, le moteur ne tenait pas en place et bougeait un peu plus à chaque fermeture de coffre.
Résultat: à la fin, le balai d'essuie-glace raclait furieusement le pare-brise en passant au milieu.


Finalement, et pour pouvoir le caler correctement au niveau de l'axe (en butée contre le trou dans le P.B.), j'ai simplement percé un trou supplémentaire dans la tôle de la malle (à cet endroit, il y a 2 couches de tôle écartées de quelques centimètres) de manière à avoir 2 trous "centrés" par rapport au bloc moteur.
(On voit sur la 2ème photo, le trou supérieur où passe le collier, il n'existait pas sur la photo précédente).
J'ai positionné, en dessous, une cale fine en caoutchouc (chute de revêtement d'aire de jeux ou morceau de pneu), que j'ai dû finalement attacher, aussi, au moteur avec un collier. Elle aussi finissait par bouger.


J'ai bloqué le tout avec 1 seul collier plastique, centré sur le moteur et bien serré.
En fait, l'axe qui passe à travers le pare-brise et ses petites butées (qui le cale sur le joint du pare-brise) suffisent pour centrer et caler le moteur.
Finalement, j'aurais même pu me passer de la patte de fixation restante.

Là, ça fait plus de 7 mois, et ça n'a pas bougé et l'essuie-glace (re)fonctionne parfaitement.














mardi 17 novembre 2015

Faire soi-même une alarme ou détecteur d'inondation très simple.

J'habite à proximité d'une zone inondable, ou plus exactement, c'est la zone d'expansion d'une rivière.
La dite rivière a l'habitude de remplir cette fameuse zone d'expansion, plusieurs fois par an et pas nécessairement en hiver.

Mais il lui arrive aussi de la dépasser et c'est à ce moment là qu'elle commence à empiéter sur mon terrain (entres autres: dans ma commune, nous sommes une vingtaine de propriétaires alignés au bord de cette zone).
Ce qui, vous l'admettrez sans effort, peut gâcher quelque peu la poésie des soirs de pluie au coin du feu.

Par 3 fois (en 15 ans, il faut quand même relativiser), et en pleine nuit (par 2 fois), l'eau est montée suffisamment haut pour transformer notre villa de plein pied en île (2 fois le niveau de l'eau s'est arrêté au niveau de la terrasse, et 1 fois au niveau de la dalle de la maison).

Chaque fois nous avons été réveillé par le bruit des bulles d'air qui remontent au travers des siphons des sanitaires, suffisamment tôt pour sortir les voitures du terrain et quitter la maison (comme dit le vieil adage, "on peut arrêter le feu, mais pas l'eau", du coup "courage: fuyons!")
Heureusement jusqu'ici, l'eau n'est jamais rentré dans la maison; le garage oui, mais son plancher est 20 cm en dessous de celui de la maison.

Du coup, certains soirs d'alerte rouge, nous avions du mal à trouver le sommeil à la perspective de ne pas bien entendre le bruit des bulles dans la nuit.

Pour être sûr d'être réveillé à temps en cas d'une trop grosse montée des eaux, j'ai donc bricolé un système d'alarme simple, mais robuste et efficace.

Vide Sanitaire
Un interrupteur à flotteur de type "FloodSw1", dans un tube PVC percé et lesté.
Le tout au bout d'un fil électrique d'une dizaine de mètre, branché en série avec une sirène (d'alarme, mais ça fonctionne aussi avec un klaxon de voiture) et une batterie (de voiture, d'onduleur, peu importe, du 12 volts).

Je positionne l'interrupteur à flotteur au bas de notre vide sanitaire.
Dans notre cas, c'est suffisamment tôt pour se préparer à partir, et suffisamment haut pour ne pas nous réveiller "pour rien" si l'eau rentre sur le terrain (légèrement en pente) mais n'atteint pas la maison.

Je fais passer le fil par le joint d'une porte fenêtre et je branche le tout dans le salon.
Si le niveau d'eau commence à remplir le vide sanitaire ça sonne.

Pour vérifier (quand je la met en place) que l'alarme est bien opérationnelle, il me suffit de retourner le tube "capteur" à l'envers.
La sirène doit démarrer. Cela signifie que le flotteur du FloodSW1 est parfaitement libre de bouger et qu'électriquement il n'y a pas de problème de connexion.
L'autre méthode de vérification est évidemment de plonger "la sonde" dans un seau d'eau, mais je n'en ai pas toujours sous la main.

Détail des "pinces croco" maison
Depuis que nous utilisons cette alarme (donc depuis notre dernière "évasion nocturne" de la maison), elle n'a jamais sonné "en réel" (l'eau n'est pas remonté aussi haut), mais comme dirait mon copain Thierry "ça permet de baisser le niveau de DefCon!".

Ce système peut facilement être transposé pour surveiller une cave, ou un garage enterré, ou tout autre endroit susceptible de "prendre l'eau".


jeudi 22 octobre 2015

Motorola Moto G 4G. "Carte SD retirée brutalement"

Sur mon Motorola Moto G 4G, j'avais introduit la carte Micro SD de mon vieux Sony Xperia Arc. Les premières semaines, tout fonctionnait à merveille.

Et un beau matin, le fameux message d'erreur "Carte SD retirée brutalement" est apparu. Et depuis, il était systématique.

J'ai parcouru pas mal de forum sur ce sujet, fais la mise à jour du système dés qu'elle m'a été proposée, essayé diverses choses: Rien n'y a fait.

Dernièrement, lassé d'avoir ce message, je me décide à l’ôter du téléphone, puisque de toute façon elle ne me sert à rien. Je la branche sur un lecteur de carte USB sur mon PC pour sauvegarder les 2 ou 3 broutilles que j'avais mis dessus.

Et après cette sauvegarde, je me dit "et si je tentais de la formater sur le PC ?"
Je la formate en Fat32 (par défaut donc) sur le PC.

Je la remet sur le téléphone "pour voir" (mais sans trop y croire, j'avoue) et là elle est reconnue.
"Pour être sûr", j'ai fais un "Effacer la carte SD", puis je copie des fichiers, tout se passe bien.

Alors je ne sais pas si c'est la solution pour tout le monde, ni si elle va durer longtemps.
Mais là, ça fait plus d'un mois que ma carte SD est parfaitement reconnue (à nouveau) et opérationnelle sur mon smartphone.

... si ça peut dépanner d'autres personnes.

dimanche 18 octobre 2015

Contrôler une pompe de forage, simplement, solidement et pour pas cher (système "manque d'eau")


J'ai eu besoin de contrôler le fonctionnement d'une pompe externe de surface (donc limitée à 7m de profondeur d'aspiration) sur un forage (beaucoup plus profond), pour qu'elle pompe l'eau entre 0 (entre -50cm et -1m pour être exact) et -6m environ (juste avant d'être en manque d'eau).
Il fallait qu'elle s’arrête "seule" juste avant le manque d'eau, qu'elle attende que le niveau de l'eau remonte jusqu'en haut du forage et qu'elle redémarre alors toute seule.

Le fonctionnement d'une classique sonde "manque d'eau" ne s'applique pas à ce que je souhaitais, puisqu'il repose sur un système de pause à durée croissante après chaque "manque d'eau".
Un autre type classique de système "manque d'eau" contrôle la présence d'eau en sortie de pompe, donc lorsqu'elle est déjà en manque d'eau.
De l'avis d'un professionnel, à la longue, ce n'est pas très bon pour la pompe si le manque d'eau se produit trop souvent. Et dans mon cas, il allait être très fréquent.


La solution que j'ai trouvé par hasard (sur un site de maquettisme ferroviaire ?!) est un montage électrique appelé "relais auto-alimenté".
Pour activer le système, il faut que les 2 interrupteurs soit fermés.
Pour arrêter le système, 1 seul (Noté AT sur le shèma) doit être ouvert.



L'idée c'est d'avoir 2 interrupteurs à flotteur: un en haut du forage et l'autre au bout du tuyau d'aspiration de la pompe.

. Lorsque les 2 flotteurs sont dans l'eau: la pompe tourne.
. A mesure que l'on pompe de l'eau, le niveau d'eau descend dans le forage.
L'interrupteur "du haut" est hors d'eau: la pompe continue à fonctionner.

. Le niveau d'eau continue de descendre, jusqu'en dessous de l'interrupteur "du bas": la pompe s’arrête.
. En l'absence de pompage, le niveau d'eau remonte dans le forage et immerge l'interrupteur "du bas": rien ne se passe.
. L'eau remonte jusqu'à immerger l'interrupteur "du haut": la pompe se remet en marche.
Et ainsi de suite.





Le relais (moins de 5€) est alimenté avec un petit transformateur 12v (j'ai préféré rester en basse tension pour la partie de contrôle), mais permet très largement de contrôler un circuit en 220V.


Le montage est largement plus simple et rustique que les systèmes habituels (pas d'électronique du tout).
Et du coup, il est très largement moins fragile (par 2 fois, chez un de mes oncles, la foudre, pourtant tombée à bonne distance dans le voisinage, avait grillé le boitier de contrôle de sa sonde "manque d'eau").
 



Quelques détails techniques, mais qui ont leur importance.

. Plus le niveau d'eau (re)monte dans un forage, moins il monte vite.
Les premiers centimètres, après l'arrêt du pompage, vont se faire en quelques secondes. Les dernières centimètres, pour arriver au "niveau haut", peuvent prendre plus d'une heure suivant votre configuration géologique.
Dans mon cas, il faut environ 1h30 pour que l'eau remonte d'un interrupteur à l'autre.
En descendant, l'interrupteur "Haut"à, à peu prés, mi-chemin, je pompe la moitié du volume, mais toutes les 20 minutes.
Du coup, pour la même durée d'1h30, je pompe presque 90 litres au lieu de 40.

. Le silicone sanitaire ne convient pas du tout pour étanchéifier les connexions électrique.
Voui, moi aussi j'ai cru qu'il suffirait de noyer mes soudures dans du silicone sanitaire pour qu'elles soient étanches.
Et bin non: le silicone, totalement immergé se décompose (assez rapidement d'ailleurs) même si on l'a suffisamment laisser sécher avant de l'immerger (même enfermé le plus possible dans un boitier de pellicule photo!).
Par contre, on trouve dans n'importe quelle GSB, des produits prévus pour ça (généralement bi-composant).

. Où trouver des interrupteurs à flotteur ?
A l'époque, j'ai cherché longtemps pour en trouver.
Welleman propose 2 modèles entre 5 et 10€ suivant les revendeurs (plus cher, vous vous faites voler!): Le "FloodSW1" (normalement ouvert) et le "FloodSW2" (normalement fermé). ça fait plus de 5 ans que j'en ai 2 immergés dans un forage, jamais eu de soucis avec eux.
Dernièrement j'en ai trouvé des largements moins cher sur Amazon ou AliExpress (mais je n'ai pas vraiment de recul sur leur pérennité), dans les 1€, livraison gratuite!!

Ces modèles d'interrupteurs à flotteur ne sont pas conçus pour un milieu "hostile" comme un tubage de forage. Ils résistent parfaitement à une immersion totale, par contre, la structure est en plastique et le flotteur en polystyrène. Donc la résistance aux chocs ou à l'écrasement très faible.
Je les ai fixés dans un bout de tube PVC, percé des 2 cotés, qui sert de cage de protection autour du flotteur et lui assure de pouvoir bouger librement (certaines pompes de forage bougent lorsqu'elles fonctionnent).

Le tube PVC du flotteur "bas" est fixé par des colliers plastiques sur le tube d'aspiration.
Le tube PVC du flotteur "haut" est lesté avec un petit galet et reste suspendu à la hauteur désirée.

. Les câbles électriques standards ne sont pas fait pour être immergés dans l'eau en permanence.
Dans ces conditions, un phénomène d'électrolyse (même en l'absence de courant) va les corroder "de l'intérieur" (j'ai testé pour vous).
Il faut utiliser des câbles à la norme HO7-RNF. Personnellement, les meilleurs prix que j'ai trouvé c'était sur http://www.electricitepro.com.



Comme dab, n'hésitez pas à faire part de vos retours d'expérience.

lundi 12 octobre 2015

Des buches de papier facilement, rapidement, sans matériel spécial


Faire des bûches avec du papier sans que ce soit plus long et plus contraignant que récupérer du bois ?

J'ai, moi aussi, essayé les méthodes à base de presse à briquettes, avec du papier réduit en bouillie humide, avec ou sans un trou central, compressé à l'aide d'un cric bouteille, etc...
J'ai essayé aussi l'enroulement avec un manche à balai. J'avais même bricolé un enrouleur avec 2 demi-manches.
Au final, avec la simple méthode ci-dessous, j'observe quasiment le même rendement qu'avec les autres méthodes. Alors pourquoi se faire suer pour rien ?

"Depuis la rédaction de cet article, en bon obsessionnel-compulsif, je n'ai pas pu m'empêcher de revenir sur la fabrication de buche de papier à partir de papier déchiqueté (grosse production à mon travail), mais en faisant au plus simple, rapide et facile."

D'entrée, je précise que si je me suis essayé à cet exercice, ça n'est pas vraiment par nécessité (j'ai du bois à profusion, soit que je récupère, soit qu'on me donne sous forme d'arbre à abattre) mais parce que je dispose régulièrement d'un grand stock de journaux qui me sert principalement de buvard ou de serpillière dans mes divers bricolages.
Mais il arrive que le stock devienne trop important et ça m’embêtait de jeter bêtement tout ce papier journal.
Au passage, je précise que j'utilise aussi bien les pubs, glacées ou non, vu que je n'ai rien noté de spécial dans leur combustion: ni odeur, ni dépôt particulier dans le tube de mon poêle.

Bon alors, comment faire simplement, facilement et tout aussi efficacement des bûches de papier ?

Matériel nécessaire: rien!

Non, en fait, il faut au minimum:

. des vieux papiers (des journaux, des pubs, des revues, etc...)
. des élastiques ou de la ficelle
. un (plusieurs) cageots, bacs,.... pour le stockage

1er temps: je prend une poignée (une bonne douzaine) de journaux que je roule, en serrant, mais sans plus. Aucun besoin de forcer inutilement, ça ne change pas grand chose à l'arrivée, il faut juste que ce soit assez serré pour "prendre la forme".


Le plus long c'est de les déplier: pourquoi tout le monde les stocke en les pliant en 4 ? ( - ;

2ème temps: je met un élastique de chaque coté du rouleau pour qu'il ne se déroule pas.
Ou n'importe quoi qui permette de maintenir le rouleau, le temps que le papier prenne bien la forme arrondie.

3ème temps: laisser reposer (c'est mon étape préférée: y a rien à faire) pour que le papier prenne bien "la forme". C'est là que je les stocke dans des cageots, c'est plus facile à trimbaler.

J'ai essayé de tremper le rouleau dans l'eau puis de le laisser sécher au soleil (à l'abri, ça prend un temps fou à sécher). Mais c'est vrai que là, le rouleau "garde mieux la forme" de bûche.

J'ai, aussi, essayé de le stocker 1 semaine à l'abri, mais sur ma terrasse (donc à l'humidité, mais pas directe)
Finalement, je le stocke directement dans mon garage (au sec mais pas trop donc), ça donne à peu prés le même résultat.
Là ça dépend du degré d'humidité de votre environnement, mais en tout cas, tremper le rouleau dans l'eau ne me semble pas apporter un "plus" significatif.

Au bout de 2 semaines, pour des rouleaux de journal, si on enlève l'élastique, la bûche reste en forme (de rouleau). Mais on peut la laisser "prendre" plus longtemps si on veut, c'est juste que j'avais pas beaucoup d'élastique sous la main ( -:

4ème temps: La combustion.



Je démarre toujours mon feu avec du vrai bois et je ne commence à utiliser les bûches de papier que lorsqu'il y a une bonne braise.
Bien évidemment, on a enlevé les élastiques avant de mettre la bûche dans le feu (j'entendais déjà crier les écologistes : - )

L'astuce consiste à poser la bûche sur la braise.
Les feuilles "sortantes" (qui ont tendance à se dérouler un peu) sont placées en dessous pour que la bûche garde la forme au mieux.

Comme vous pouvez le voir sur les photos "chronologiques", les quelques feuilles périphériques vont s'enflammer rapidement.
Mais ensuite ces flammes périphériques vont se calmer et la majeure partie du rouleau va se consumer tranquillement un peu comme une bûche de vrai bois.

Par contre, si un maniaque du pique-feu (j'en connais) passe son temps à la tarabuster, là le rendement est mauvais et ça fout de la fumée plein la maison (le poêle ouvert, tu m'étonnes!).

J'utilise, le plus souvent, comme "bûche de nuit", 2 bûches de papier journal que je dépose sur les braises avant d'aller me coucher.
Le lendemain matin, le poêle est encore bien chaud et souvent on voit encore la forme des 2 bûches dans le foyer.
En mettant la main dans le poêle, on sent encore bien la chaleur qui se dégage.
Par contre, si tente de toucher les "bûches", elles s'effondrent.

Je n'ai aucune idée des phénomènes physiques qui sont à l’œuvre, mais c'est assez étonnant et je pense que ça contribue aussi au rendement calorifique de ces bûches.

Alors pour rappel, on ne tripote pas les bûches de papier pendant qu'elles se consument! ( - :

Après 1 mois de stockage, la bûche reste compacte, posée sur la tranche, même sans les élastiques.

L'avantage c'est de pouvoir se chauffer, si on a un stock de journaux sous le coude.
L'inconvénient, ce sont les cendres de papier qui sont largement plus grossières et compactes que les cendres de bois ou de sciure et qui peuvent limiter, voir boucher l'arrivée d'air par la grille foyère du poêle.

mercredi 7 octobre 2015

Pickaroon (ou Hookaroon), une "sapie" en français

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un outil pour "attraper" une bûche (voire plus, moi je traîne des tronc avec).

Au lieu de me pencher pour ramasser une bûche, un petit coup sec avec la pointe de mon pickaroon sur la bûche.
Même si la pointe ne pénètre pas beaucoup dans le bois, la bûche reste suffisamment accrochée pour que je la hisse à ma hauteur sans avoir à me baisser. Un petit coup de poignée suffit à "décrocher" la bûche.


Bon, c'est vrai qu'il y a un petit coup de main à choper, mais par rapport au mal de dos du lever/baisser pour rentrer/ranger mon bois, c'est que du bonheur.

Je suis parti d'une griffe de motoculteur usagée (récupération gratos chez les réparateurs).
Parce que c'est du super acier et qu'il est gratuit (ou quasiment, au prix ridicule de la ferraille).


D'abord, j'ai dû la détordre car elle est pliée pour son usage originel.
Mais comme c'est de l'acier trempé, il faut d'abord le détremper sinon il casse
(j'ai aussi déjà testé ça pour vous : - )

Pour détremper un bout de métal, je le pose sur le dessus des braises dans mon poêle un soir d'hiver.
Le bout de métal va prendre une belle couleur rouge luminescent.
Il ne reste plus qu'à ... rien faire.
Je le laisse dans le feu pour la nuit, il va refroidir doucement en même temps que le feu s'éteindra.
Le lendemain, il est détrempé (pour les puristes, c'est un vaste sujet, très largement détaillé sur le web).

Une fois détrempé, je peux le détordre et le retailler
(faites l'essai d'une découpe, avant et après le dé-trempage, vous allez sentir la différence!).


Je le retaille de manière à avoir une pointe bien effilée
(au début, j'avais fait une forme de bec, mais à l'usage, ça n'allait pas du tout pour "attraper" les bûches).






Pour la fixation au manche, j'ai utilisé un petit bout de tube d'acier que j'ai ovalisé à coup de marteau
(le manche alu que je vais fixer dessus est de section ovale)
J'ai fait une fente à la disqueuse pour pouvoir disposer la griffe et la fixer avec 2 points de soudure.





Pour le manche en alu, j'ai utilisé un morceau de wishbone de planche à voile
(le caoutchouc emmanché dessus tient super bien!) que j'ai juste taillé à la bonne longueur (90cm dans mon cas).


Personnellement, avant de finir le montage, j'ai retrempé la partie acier.
Il suffit de (re)faire rougir le métal et cette fois, de le faire refroidir rapidement en le plongeant dans un saut d'eau fraîche
(là c'est fait à l'huile de vidange, d'où la couleur noire "naturelle" qui va repousser l'action de la rouille).

Pour terminer, j'enfonce le tube acier dans le manche alu (J'ai préalablement percé les 2).
Un vis traversant ou 2 rivets et votre outil est fini.












mardi 6 octobre 2015

Découper facilement du caoutchouc comme du pneu et/ou du revêtement d'aire de jeux

 Ceux qui ont déjà découpé du pneu, à la meuleuse, connaissent cette saveur particulière, mêlée de fumée blanchâtre, malodorante, de petits copeaux noirs, brûlants et collants.
Sans parler de la surchauffe de la pauvre meuleuse.

J'ai eu besoin de découper beaucoup de petits bouts de pneus, pour faire des silent-bloc sur des chenilles d'un Toselli 68
(la plaque de caoutchouc chez le marchand étant d'un prix trop prohibitif à mon goût: 100€ le m2 en 15mm d'épaisseur).
Et en même temps, j'ai eu besoin de découper des plaques dans du revêtement d'aire de jeux (récupération suite à la démolition d'une aire de jeux).
La problématique est sensiblement la même puisque le "revêtement d'aire de jeux" est un mélange de copeaux de pneu lié par une résine acrylique.

Après moultes recherches sur le web et encore plus d'essais, voici ce que j'ai trouvé de plus simple et de plus efficace (notamment là) pour couper du caoutchouc:

. d'abord il faut bien lubrifier l'outil de coupe à l'eau savonneuse (liquide vaisselle, plus ou moins dilué): ça a l'air tout con, mais c'est d'une efficacité redoutable!

. les outils de coupe (en fonction du besoin):

- un simple couteau bien affûté si le caoutchouc n'est pas ferraillé (joue d'un pneu de voiture).
J'utilise des vieux couteaux de cuisine (de récup) que j'ai super bien affûté (beaucoup de vidéo disponibles sur le web pour apprendre à faire ça),
ou aussi des couteaux à viande (avec les petites dents).
Le cutter, j'ai laissé tomber de suite: On arrête pas de casser la lame.

- une scie sauteuse avec une (petite) lame à métal pour du caoutchouc ferraillé (bande de roulement d'un pneu de voiture)

- une scie sabre avec une petite lame à bois pour un morceau épais sans ferraille (revêtement d'aire de jeu de plus de 5 centimètres)

. la méthode:
. on trempe la lame dans l'eau savonneuse et on commence à couper
. quand on sent que ça commence à forcer et/ou à chauffer/sentir, hop, on retrempe la lame.

On touille un peu pour nettoyer la lame des copeaux et hop, on recommence à couper.




Pour découper de (nombreux) morceau de revêtement d'aire de jeux (je connais pas de nom plus simple : - ) j'ai optimisé le truc en branchant un goutte à goutte (qu'une amie infirmière m'a gentiment fourni) entre une bouteille plastique renversée (et remplie d'eau savonneuse) et la lame de ma scie sabre (j'ai fixé le bout du tuyau caoutchouc tout contre la lame).

Durant la coupe, un petit filet d'eau humidifie/lubrifie la lame en permanence.
Même pas besoin de forcer sur la scie sabre pour avancer, juste la maintenir penchée dans le sens de la coupe, elle avance toute seule!


Pour des découpes linéaires en série, voir cet article.


A propos de "dans les pneus, y a de la ferraille!": alors oui et non (ouais; là aussi j'ai fait des "expériences")
. Les pneus de voiture classique ne sont pas ferraillés sur les joues du pneu.
Il y a un câble dans les lèvres (le bord qui fait l'étanchéité avec la jante) et de la maille de fil de fer dans la bande de roulement (la partie en contact avec la route).
. Les pneus de camion, y a de la ferraille partout (oui, dans les "joues" aussi!!)
. Les pneus de 4x4 (chinois en tout cas pour ce que j'en ai vu), les pneus de moto, de scooter et les pneus de motoculteur n'ont QUE le câble dans les lèvres.
La bande de roulement n'est pas ferraillée du tout.